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L’arrivĂ©e du printemps, synonyme de renouveau, ravive Ă©galement les allergies saisonnières au pollen d’arbres et de graminĂ©es, posant ainsi des questions importantes pour ceux qui envisagent un crĂ©dit immobilier. Comment les allergies sont-elles prises en compte dans le processus d’assurance emprunteur ? Doit-on les dĂ©clarer et quelles sont les rĂ©percussions possibles sur la couverture et les tarifs ?

Les allergies au pollen : un enjeu de santé publique

Les allergies au pollen reprĂ©sentent un dĂ©fi de santĂ© publique croissant en France. Près de 30 % des adultes français en souffrent, selon les statistiques, et les projections de l’OMS suggèrent que ce chiffre pourrait augmenter dans les dĂ©cennies Ă  venir. Ces allergies provoquent divers symptĂ´mes, allant de la rhinite allergique Ă  l’asthme, et ont un impact significatif sur la qualitĂ© de vie des personnes touchĂ©es.

Le printemps, malgrĂ© sa beautĂ©, est souvent redoutĂ© par les personnes allergiques au pollen. Les rĂ©actions allergiques peuvent varier en gravitĂ©, allant des Ă©ternuements et de la congestion nasale Ă  des difficultĂ©s respiratoires graves, nĂ©cessitant parfois une intervention mĂ©dicale d’urgence. Ces allergies peuvent Ă©galement entraĂ®ner des jours d’absence au travail et avoir un impact financier sur les personnes touchĂ©es.

L’assurance emprunteur : un prĂ©alable Ă  l’obtention d’un crĂ©dit immobilier

Lors de la souscription à un prêt immobilier, les banques exigent souvent une assurance emprunteur pour se protéger contre les risques de défaut de paiement. Mais comment ces assurances évaluent-elles les risques liés aux allergies ? Et quelles sont les conséquences pour les emprunteurs allergiques ?

Évaluation des risques et souscription Ă  l’assurance

L’Ă©valuation des risques lors de la souscription Ă  une assurance emprunteur repose gĂ©nĂ©ralement sur un questionnaire de santĂ© dĂ©taillĂ©. Ce formulaire permet aux assureurs de recueillir des informations sur l’Ă©tat de santĂ© de l’emprunteur, y compris les allergies au pollen. Ces informations sont ensuite utilisĂ©es pour dĂ©terminer les tarifs et les conditions de couverture.

Conséquences sur les garanties et les tarifs

Les allergies au pollen peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©es comme un risque aggravĂ© par les assureurs, ce qui peut avoir des rĂ©percussions sur les garanties et les tarifs de l’assurance emprunteur. En fonction de la gravitĂ© de l’allergie et de son impact sur la santĂ© de l’emprunteur, l’assureur peut appliquer des surprimes ou exclure certains risques de la couverture.

La dĂ©lĂ©gation d’assurance : une alternative Ă  considĂ©rer

Il est important de noter que les emprunteurs ne sont pas obligĂ©s de souscrire Ă  l’assurance proposĂ©e par leur banque. La loi Lagarde offre aux emprunteurs la possibilitĂ© de choisir une assurance emprunteur externe, ce qui peut ĂŞtre avantageux en termes de tarifs et de conditions de couverture. En optant pour la dĂ©lĂ©gation d’assurance, les emprunteurs allergiques peuvent comparer les offres et choisir celle qui correspond le mieux Ă  leurs besoins.

Les préoccupations financières des personnes allergiques

En plus des prĂ©occupations liĂ©es Ă  la santĂ©, les personnes allergiques doivent Ă©galement tenir compte des implications financières de leur condition lorsqu’elles envisagent un crĂ©dit immobilier. Les surprimes et les exclusions de garantie peuvent rendre l’assurance emprunteur plus coĂ»teuse ou moins protectrice pour les emprunteurs allergiques. Il est donc essentiel de prendre le temps de comparer les offres et de trouver la meilleure solution en fonction de ses besoins et de sa situation financière.

Une évaluation précise pour une couverture adaptée

La gestion des allergies dans le cadre d’un crĂ©dit immobilier nĂ©cessite une Ă©valuation prĂ©cise des risques et des besoins de l’emprunteur. Il est essentiel de remplir le questionnaire de santĂ© avec exactitude et de comparer les offres d’assurance pour trouver la couverture la plus adaptĂ©e. En tenant compte des allergies au pollen et de leurs implications sur les tarifs et les garanties, les emprunteurs peuvent prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es pour protĂ©ger leur santĂ© et leurs intĂ©rĂŞts financiers.

Il est important de noter que les allergies saisonnières ne sont pas les seules préoccupations pour les emprunteurs. Les allergies alimentaires, les allergies aux acariens et autres allergies peuvent également être prises en compte lors de la souscription à une assurance emprunteur. Les emprunteurs doivent être transparents sur leur état de santé et fournir toutes les informations nécessaires aux assureurs pour garantir une évaluation précise des risques.

De plus, les emprunteurs allergiques peuvent Ă©galement envisager des mesures prĂ©ventives pour rĂ©duire les risques d’allergies pendant la durĂ©e du prĂŞt immobilier. Cela peut inclure l’utilisation de filtres Ă  air dans la maison, l’Ă©viction des allergènes alimentaires et d’autres stratĂ©gies pour minimiser les rĂ©actions allergiques.

Enfin, il est recommandĂ© aux emprunteurs allergiques de consulter un professionnel de la santĂ© pour obtenir des conseils personnalisĂ©s sur la gestion de leurs allergies dans le contexte d’un crĂ©dit immobilier. En prenant des mesures appropriĂ©es et en choisissant une assurance emprunteur adaptĂ©e, les emprunteurs peuvent protĂ©ger leur santĂ© et leur bien-ĂŞtre financier tout en rĂ©alisant leur rĂŞve de devenir propriĂ©taire.

Naviguer dans le labyrinthe des garanties : comment faire le bon choix ?

Avant de plonger dans le monde complexe des assurances emprunteur, il est essentiel de comprendre les différentes étapes et les options disponibles pour assurer votre crédit immobilier. Découvrez les rouages de ce processus, des exigences des banques aux différentes garanties offertes par les assureurs.

La demande de crédit immobilier : point de départ crucial

Avant mĂŞme de penser Ă  votre assurance emprunteur, familiarisez-vous avec les exigences de votre banque en matière d’assurance. GĂ©nĂ©ralement, les banques imposent certaines garanties minimales telles que le dĂ©cès et l’invaliditĂ©. Ensuite, Ă©valuez le coĂ»t approximatif de l’assurance en fonction de votre profil. Vous avez Ă©galement la libertĂ© de choisir un autre assureur, bien que cela nĂ©cessite de rĂ©pondre Ă  un questionnaire mĂ©dical prĂ©alable.

Comprendre les rouages de l’assurance emprunteur

Mais qu’est-ce que l’assurance emprunteur exactement ? Il s’agit d’un contrat qui prend en charge tout ou partie des Ă©chĂ©ances de remboursement du crĂ©dit restant dĂ» dans certaines situations dĂ©finies. Ces situations incluent le dĂ©cès, l’invaliditĂ© permanente totale ou partielle, l’incapacitĂ© temporaire de travail, et Ă©ventuellement la perte d’emploi, cette dernière Ă©tant une garantie facultative.

L’assurance emprunteur : une obligation ou un choix ?

La question de l’obligation de souscrire Ă  une assurance emprunteur se pose souvent. En rĂ©alitĂ©, les banques ont le droit d’exiger une assurance emprunteur dans le cadre d’un crĂ©dit immobilier. Cependant, vous avez la possibilitĂ© de choisir votre assureur, que ce soit celui proposĂ© par la banque ou un autre. Une fois que vous avez obtenu l’accord d’un assureur, la banque peut alors vous faire une offre de prĂŞt.

DĂ©chiffrer les caractĂ©ristiques du contrat d’assurance

Mais comment savoir quel contrat d’assurance choisir ? Cela dĂ©pendra des caractĂ©ristiques du prĂŞt et de votre situation professionnelle. La banque dĂ©finira les garanties minimales requises, la hauteur Ă  laquelle le prĂŞt doit ĂŞtre assurĂ©, et d’autres dĂ©tails spĂ©cifiques. Elle vous fournira alors une simulation du crĂ©dit immobilier ainsi que du contrat d’assurance envisagĂ©, vous permettant ainsi de prendre une dĂ©cision Ă©clairĂ©e.

Libre choix de l’assureur : une libertĂ© apprĂ©ciable

Bien que la banque puisse vous proposer un contrat d’assurance emprunteur, vous avez la libertĂ© de vous tourner vers un autre assureur si vous le souhaitez. Cependant, le contrat que vous choisissez doit respecter les critères dĂ©finis par la banque, tels que ceux Ă©numĂ©rĂ©s dans la fiche personnalisĂ©e remise par la banque.

Savoir comparer les contrats : les clés de la prise de décision

Pour prendre une dĂ©cision Ă©clairĂ©e, il est essentiel de comparer les diffĂ©rents contrats d’assurance disponibles sur le marchĂ©. Plusieurs Ă©lĂ©ments entrent en jeu dans cette comparaison, notamment les dĂ©lais de carence, les dĂ©lais de franchise, et bien sĂ»r, le coĂ»t total de l’assurance sur la durĂ©e totale du prĂŞt, exprimĂ© en euros.

La question du questionnaire médical : quand est-il obligatoire ?

La nĂ©cessitĂ© de remplir un questionnaire mĂ©dical dĂ©pend des caractĂ©ristiques du prĂŞt. Si un contrat d’assurance vous est proposĂ©, l’assureur doit obligatoirement joindre au contrat de prĂŞt une notice dĂ©taillant les risques garantis, les modes de mise en jeu de l’assurance, et le coĂ»t total de l’assurance sur la durĂ©e du prĂŞt. Dans certains cas, un questionnaire mĂ©dical peut ĂŞtre exigĂ© pour Ă©valuer le risque associĂ© Ă  la couverture.

Changement d’assureur en cours de prĂŞt : est-ce possible ?

Oui, il est possible de changer d’assureur en cours de prĂŞt, mais cela nĂ©cessite l’accord de votre banque. Avant de procĂ©der au changement, assurez-vous que le nouveau contrat d’assurance respecte les exigences de la banque. Une fois l’accord obtenu, vous pouvez rĂ©silier votre contrat actuel et informer votre nouvel assureur de la dĂ©cision de la banque.

Prendre le contrĂ´le de votre assurance emprunteur

En conclusion, souscrire Ă  une assurance emprunteur pour votre crĂ©dit immobilier est une Ă©tape essentielle dans le processus de prĂŞt. En comprenant les exigences des banques, en comparant les contrats d’assurance disponibles, et en faisant preuve de diligence dans le choix de votre assureur, vous pouvez prendre le contrĂ´le de votre assurance emprunteur et protĂ©ger efficacement votre investissement immobilier.

Afin d’accorder un prĂŞt, la banque demande des garanties Ă  l’emprunteur. Cette procĂ©dure est tout Ă  fait lĂ©gale et obligatoire, puisqu’elle permet Ă  l’établissement prĂŞteur de se protĂ©ger du principal risque : le dĂ©faut de remboursement de l’emprunteur. L’assurance emprunteur est-elle une garantie ? Quelles sont les garanties exigibles par la banque ? La garantie de prĂŞt immobilier est-elle obligatoire ? Quelle garantie choisir pour emprunter ? Nos rĂ©ponses Ă  vos interrogations.

L’assurance emprunteur est-elle une garantie ?

Attention à ne pas confondre garantie du prêt et assurance emprunteur. Chaque formule a été conçue pour couvrir des risques différents.

Ainsi, la garantie, quelle qu’elle soit, a pour objectif de protéger la banque lorsque l’emprunteur n’est pas couvert par l’assurance et qu’il n’est plus à même de rembourser son crédit immobilier. Ladite banque est alors autorisée par la loi à saisir le bien immobilier, pour le vendre, afin de se rembourser.

Quant Ă  l’assurance emprunteur, elle protège l’emprunteur dans plusieurs cas :

  • De dĂ©cès
  • De perte totale et irrĂ©versible d’autonomie (PTIA)
  • D’incapacitĂ© temporaire totale (ITT)
  • D’invaliditĂ© permanente totale ou partielle (IPT/ IPP)
  • De perte d’emploi (facultative).

Dans ce schéma, la banque n’est pas autorisée à saisir le bien immobilier, pour le vendre, afin de se rembourser, l’assurance prenant financièrement le relai.

CrĂ©dit immobilier : quelles sont les garanties exigibles par la banque ?

À moins de présenter un apport personnel élevé, d’emprunter une petite somme, d’avoir une très bonne solidité financière, lorsqu’un consommateur fait un crédit immobilier, la banque demande presque toujours de présenter une garantie. Il peut s’agir d’une hypothèque, d’une hypothèque légale de prêteur de deniers, d’un cautionnement, d’un contrat d’assurance-vie.

L’hypothèque

Ă€ travers l’hypothèque, l’emprunteur apporte un bien qui lui appartient dĂ©jĂ  ou le bien qu’il compte acheter en guise de garantie Ă  la banque. S’il se retrouve dans l’impossibilitĂ© de rembourser son crĂ©dit et s’il n’a pas d’assurance emprunteur, la banque peut alors saisir le bien et le mettre en vente aux enchères. L’argent servira alors Ă  rembourser la « dette Â» de l’emprunteur envers sa banque.

Pour hypothéquer un bien, l’emprunteur doit se rendre chez un notaire, qui officialise alors l’existence de la garantie. Pour cela, il publie l’information auprès des services de la publicité foncière.

L’hypothèque est valable le temps du prêt, tandis qu’elle reste inscrite à la publicité foncière, comme le prévoie l’article 2434 du Code civil, pendant l’année qui suit le remboursement de la dernière échéance. À la fin de ce délai, l’inscription est automatiquement rayée, gratuitement.

Que faire si le bien a Ă©tĂ© vendu avant le remboursement du crĂ©dit, donc de l’hypothèque ? Dans un tel cas, il faut obtenir la mainlevĂ©e de l’hypothèque auprès de la banque. Cette dernière procèdera uniquement si le prix de vente du bien permet de rembourser la totalitĂ© du crĂ©dit immobilier.

Attention, cette dĂ©marche est payante ! La facture comprend la taxe sur la publicitĂ© foncière (0,75 % du prĂŞt), la contribution Ă  la sĂ©curitĂ© immobilière (0,05 % du prĂŞt), les frais de dossier et les frais de notaire.

L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers (HLPPD)

Les emprunteurs peuvent recourir à cette forme de garantie dans le cadre de l’achat d’un terrain ou alors d’un appartement ou d’une maison déjà existant. Il faut donc comprendre que l’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers n’est pas envisageable dans le cadre d’une VEFA, c’est-à-dire d’un achat sur plan.

Là encore, cette forme d’hypothèque autorise la banque à saisir et à vendre le bien en cas de défaillance de l’emprunteur.

Contrairement à la forme d’hypothèque mentionnée plus haut, la HLPPD est exonérée de la taxe de publicité foncière. Néanmoins, il faut toujours prévoir les émoluments du notaire, la contribution à la sécurité immobilière et les frais de formalités.

L’hypothèque sur le logement familial, un cas à part

Ce type d’hypothèque est protégé par l’article 215 du Code civil. En conséquence, un conjoint doit obligatoirement obtenir le consentement de l’autre conjoint avant de mettre le logement dans lequel loge la famille en hypothèque. Ceci y compris si ledit conjoint est propriétaire du logement.

La caution

Cette garantie consiste pour l’emprunteur à présenter une personne physique ou morale qui va prendre en charge le remboursement de son crédit immobilier s’il n’y parvient plus. Il peut donc s’agir d’une personne ou alors d’une société spécialisée dans le cautionnement.

Le cautionnement n’est pas gratuit pour l’emprunteur, qui doit verser :

  • Une commission de 150 € Ă  600 € ;

Et

  • Une contribution Ă  un fonds mutuel de garantie d’environ 0,8 % de la somme empruntĂ©e.

Cette garantie est réputée pour être la plus économique pour l’emprunteur. Qui plus est, les banques préfèrent généralement l’intervention d’une société spécialisée à la personne physique. En effet, qu’il s’agisse d’un proche ou pas, cette personne est toujours susceptible de ne pas pouvoir tenir sa promesse.

Concernant les frais pour cette garantie, l’emprunteur doit prĂ©voir le paiement d’une commission dont le montant varie entre 170 â‚¬ et 620 â‚¬ en fonction de la somme empruntĂ©e, Ă  laquelle s’ajoute une participation au Fonds Mutuel de Garantie d’environ 0,8 % du prĂŞt.

L’assurance-vie

Autre forme de garantie que l’emprunteur peut prĂ©senter Ă  la banque en guise de garantie, l’assurance-vie. Ceci s’il en possède une ou mĂŞme plusieurs. Le fonctionnement est simple : en cas de dĂ©faillance dans le remboursement du crĂ©dit, la banque est autorisĂ©e Ă  racheter le contrat d’assurance-vie de l’emprunteur, ceci Ă  hauteur des sommes en attente de remboursement.

Les frais associĂ©s Ă  la garantie par assurance-vie dĂ©passent très rarement les 500 â‚¬.

La garantie de prĂŞt immobilier est-elle obligatoire ?

La souscription à une garantie de prêt immobilier fait partie des étapes obligatoires pour tous les emprunteurs, y compris ceux dont le profil est privilégié par les banques. Néanmoins, les consommateurs peuvent choisir la forme de garantie qu’ils souhaitent présenter à leur banque.

Quelle garantie choisir pour emprunter ?

La rĂ©ponse dĂ©pend de plusieurs paramètres, aussi, pour choisir la meilleure option, n’hĂ©sitez pas Ă  demander l’accompagnement d’un courtier. Celui-ci vous aiguillera vers la direction la plus intĂ©ressante et la plus pertinente financièrement !

Sources de cet article :

https://www.pleinevie.fr/conso-argent/logement/achat-immobilier-les-garanties-que-votre-banquier-peut-exiger-76185.html

https://www.lafinancepourtous.com/pratique/credit/credit-immobilier/pret-immo-l-essentiel-a-savoir/les-garanties/

https://www.cafpi.fr/credit-immobilier/garanties

https://fr.luko.eu/conseils/guide/garantie-pret-immobilier/

Entre négocier votre crédit immobilier et le faire racheter, vous hésitez. En effet, les taux d’intérêt ont baissé depuis le début de vos remboursements et vous souhaitez en bénéficier également. Voici des pistes pour prendre la meilleure décision.

Pourquoi renégocier ou faire racheter un prêt immobilier ?

Les spécialistes recommandent aux consommateurs de ne pas hésiter à renégocier leur crédit immobilier lorsqu’ils constatent une baisse des taux d’intérêt. Ils peuvent également se tourner vers un autre établissement que leur banque pour demander un rachat.

La renégociation et le rachat sont des droits encadrés par le code de la consommation, donc un droit pour les consommateurs.

Combien de fois puis-je faire racheter ou renĂ©gocier mon crĂ©dit immobilier ?

Bonne nouvelle, puisqu’il n’existe pas de limite à la renégociation ou au rachat d’un prêt immobilier. Plus clairement, vous pouvez procéder à une opération ou à l’autre autant de fois que cela vous semble nécessaire.

RenĂ©gociation ou rachat de prĂŞt : Ă  quoi s’attendre ?

Un consommateur fait racheter ou renĂ©gocie son prĂŞt pour avoir de meilleures conditions d’emprunt, avec un taux plus faible qu’au dĂ©part. Deux avantages Ă  cette stratĂ©gie :

  • Des mensualitĂ©s de remboursement moins Ă©levĂ©es ;
  • Une rĂ©duction de la durĂ©e de remboursement.

Comment choisir entre le rachat et la renĂ©gociation de prĂŞt immobilier ?

Chaque consommateur peut choisir entre l’une de ces deux options en fonction de ses besoins.

Le ministère de l’Économie, des Finances, et de la SouverainetĂ© industrielle et numĂ©rique rappelle que « La renĂ©gociation du crĂ©dit au sein de votre banque peut s’avĂ©rer plus simple, car elle vous Ă©vite d’entamer des dĂ©marches administratives en cas de rachat du prĂŞt par un autre Ă©tablissement. Elle permet aussi de ne pas avoir Ă  payer des frais de dĂ©dommagement prĂ©vus par toutes les banques en cas de rachat. Cependant la renĂ©gociation du crĂ©dit au sein de votre banque n’est gĂ©nĂ©ralement pas sans frais non plus. Très souvent, le titulaire doit s’acquitter de frais de dossier. Â»

Et que « Le rachat du crĂ©dit par une autre banque permet de faire jouer la concurrence et il est souvent possible d’obtenir des conditions plus favorables chez un concurrent que dans sa propre banque. Cependant dans ce cas-lĂ  Ă©galement, vous pouvez avoir Ă  vous acquitter de diffĂ©rents frais (de dossier, d’assurance, etc.). Â»

Pour trouver la meilleure option, celle qui vous fera gagner financièrement, prenez le temps de bien comparer les conditions proposées par votre banque pour une renégociation et par des établissements concurrents pour un rachat.

RenĂ©gociation / rachat de prĂŞt : ce que conseille l’ACPR

Aux consommateurs, l’AutoritĂ© de contrĂ´le prudentiel et de rĂ©solution (ACPR) conseille de prendre en considĂ©ration plusieurs facteurs qui leur permettront de prendre la meilleure dĂ©cision :

  • La durĂ©e restante de remboursement du prĂŞt : elle doit ĂŞtre supĂ©rieure Ă  la durĂ©e Ă©coulĂ©e, car l’opĂ©ration n’est rĂ©ellement intĂ©ressante que lorsqu’elle est rĂ©alisĂ©e durant les premières annĂ©es
  • Le montant du capital restant dĂ» : il doit ĂŞtre suffisamment Ă©levĂ© ;
  • La diffĂ©rence entre le taux actuel et le nouveau taux : il doit ĂŞtre d’au moins 0,7 point voire de 1 point (par exemple, de 2,5 % Ă  1,8%)
  • Le montant des frais annexes Ă  l’opĂ©ration (frais de dossier, d’assurance, etc.).

Comment renégocier son prêt avec sa banque ?

Si vous optez pour la renégociation de votre prêt, adressez-vous directement à votre banque. Et si cette dernière accepte, elle aménagera le contrat en conséquence. En vertu de l’article L. 313-39 du code de la consommation, elle devra officialiser l’ensemble de l’accord par un avenant au contrat immobilier initial.

Dans le cadre d’un prêt à taux fixe, l’avenant devra indiquer clairement et obligatoirement :

  • Un Ă©chĂ©ancier des remboursements ;
  • Le taux annuel effectif global (TAEG) ainsi que le coĂ»t du crĂ©dit sur la base des seuls frais et Ă©chĂ©ance Ă  venir.

Dans le cadre d’un prêt à taux variable, l’avenant devra indiquer clairement et obligatoirement :

  • Un Ă©chĂ©ancier dĂ©taillant pour chaque Ă©chĂ©ance le capital restant dĂ» en cas de remboursement anticipĂ© ;
  • Le taux annuel effectif global et le coĂ»t du crĂ©dit, calculĂ©s sur la base des seuls frais et Ă©chĂ©ances Ă  venir jusqu’Ă  la date de rĂ©vision du taux ;
  • Les conditions et modes de variation du taux.

Bon Ă  savoir

La banque doit signifier son accord en vous faisant parvenir l’avenant sous la forme d’une lettre (le cachet de la poste faisant foi), ou par tout autre moyen convenu entre vous et elle. Cela permettra Ă  l’emprunteur de connaĂ®tre la date officielle Ă  laquelle il a demandĂ© la renĂ©gociation. Il disposera ainsi et comme le prĂ©voit la loi, d’un dĂ©lai de rĂ©flexion de 10 jours Ă  partir de la rĂ©ception de l’avenant pour l’accepter ou le refuser.

Est-il possible de faire racheter son crĂ©dit immobilier par une autre banque ?

Oui, les consommateurs ont le droit de se rapprocher d’une autre banque pour faire racheter leur crĂ©dit immobilier ! Une fois toutes les Ă©tapes ci-dessus respectĂ©es et si la nouvelle banque donne son accord, elle prendra en charge directement la rĂ©daction du nouveau contrat et le dĂ©blocage des fonds. En procĂ©dant ainsi, elle rachète le crĂ©dit Ă  l’ancien Ă©tablissement et perçoit les nouvelles mensualitĂ©s.

Bon Ă  savoir

Dans le cadre du rachat d’un prĂŞt par une nouvelle banque, prĂ©voyez les frais suivants :

  • Des indemnitĂ©s de remboursement anticipĂ© pour l’emprunt d’origine Ă  la banque qui vous a fourni le crĂ©dit ;
  • Des frais de dossiers et de garantie pour l’ouverture du nouveau crĂ©dit ;
  • Éventuellement la souscription Ă  une assurance emprunteur, l’implication d’une caution bancaire ou une hypothèque.

Alors, nĂ©gociation ou rachat de votre crĂ©dit immobilier en cours ? L’objectif de votre dĂ©marche est de ressortir vĂ©ritablement gagnant en baissant vos remboursements mensuels !

Pour prendre la décision la plus intéressante financièrement, n’hésitez pas à demander les conseils d’un professionnel, par exemple d’un courtier. Celui-ci pourra également vous diriger vers une banque propice à vous fournir des taux et des conditions encore plus en votre faveur.

(Source : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/credit-pret-immobilier-renegocier-racheter)

Il peut ĂŞtre très difficile en France de dĂ©crocher un crĂ©dit immobilier après l’âge de 50 ans, ceci malgrĂ© la loi Lemoine. Ajoutons Ă  cela le coĂ»t de l’assurance emprunteur, qui augmente considĂ©rablement le TAEG ainsi que le taux de l’usure en 2022. Toutefois, il n’est pas question que l’âge devienne un obstacle Ă  votre projet de devenir propriĂ©taire immobilier !

Le crédit immobilier chez les 50 ans et plus

Les banques françaises prĂ©fèrent très gĂ©nĂ©ralement les emprunteurs jeunes, en CDI et ayant un compte sans dĂ©couvert, agios, etc. Ils doivent Ă©galement avoir peu ou pas de crĂ©dits, un taux d’endettement infĂ©rieur Ă  33 % tout en disposant d’un apport de 10 Ă  20% du prix d’achat du bien immobilier pour lequel ils souhaitent avoir un crĂ©dit. Pourquoi ? Ces profils peuvent ĂŞtre captĂ©s sur le long terme…

Or, les consommateurs ayant 50 ans ont généralement des revenus stables, disposent d’une épargne et peu de charges familiales. Malgré cela, les banques se montrent parfois frileuses.

Petit rappel sur la loi Lemoine

La loi Lemoine permet aux consommateurs de rĂ©silier leur assurance emprunteur Ă  tout moment, sans motif, sans pĂ©nalitĂ©, sans Ă©chĂ©ance de prĂ©avis Ă  respecter, mais Ă  condition que :

  • Le nouveau contrat d’assurance emprunteur prĂ©sente une Ă©quivalence du niveau de garantie ;

Et

  • Ă€ partir du 1er juin 2022, si l’offre de prĂŞt a Ă©tĂ© signĂ©e Ă  partir de cette date.

Ou

  • Ă€ partir du 1er septembre 2022 si le crĂ©dit a Ă©tĂ© souscrit avant juin 2022.

Plus d’informations sur cette loi avec notre article « Loi Lemoine : pour changer plus facilement son assurance emprunteur ! Â»

La délicate question de l’assurance emprunteur pour les séniors

S’il n’est pas obligatoire de souscrire une assurance emprunteur dans le cadre d’un crédit immobilier, très peu de banques sautent cette étape.

En l’exigeant, les banques s’assurent d’être remboursées malgré le décès, l’invalidité et l’incapacité de travail de l’emprunteur. Toutefois, ces deux derniers risques ne sont plus pris en compte à partir de 65 ans, voire 71 ans pour certains assureurs.

Bon Ă  savoir

Depuis le 1er janvier 2022, les banques doivent limiter Ă  25 ans la durĂ©e des crĂ©dits immobiliers qu’elles accordent aux particuliers, et veiller Ă  ce que le taux maximum d’endettement ne dĂ©passe pas 35 % des revenus des emprunteurs, assurance comprise (contre 33 % auparavant). (https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15426)

Comment calculer le coĂ»t d’une assurance emprunteur ?

Le calcul du coût de l’assurance emprunteur s’appuie sur plusieurs paramètres :

  • Les spĂ©cificitĂ©s du crĂ©dit (nature, durĂ©e, montant) ;
  • L’âge de l’emprunteur ;
  • Ses antĂ©cĂ©dents de santĂ© ;
  • Sa profession ;
  • Ses comportements habituels (fumeur ou non-fumeur, pratiques sportives Ă  risques).

Lorsqu’on en vient aux consommateurs de 50 ans et plus, ils sont automatiquement considĂ©rĂ©s comme des profils Ă  risque du fait de leur âge et des problèmes de santĂ© plus Ă©levĂ©s, si l’on se fie aux statistiques. ConsĂ©quence, l’assurance emprunteur senior coĂ»te donc plus cher au-delĂ  de cet âge !

Combien coĂ»te une assurance emprunteur ?

Sur le coĂ»t global du crĂ©dit, celui de l’assurance emprunteur reprĂ©sente en moyenne 30 Ă  40 %. Si le jeune actif sans passif de santĂ© paie son assurance au taux de 0,10% (du capital initial), le consommateur de 50 ans en bonne santĂ© se verra appliquer un taux supĂ©rieur Ă  0,50 %. Ce taux va augmenter avec les annĂ©es et les problèmes de santĂ©, pour atteindre, voire dĂ©passer 1 % du capital empruntĂ© !

La banque a-t-elle le droit de refuser un crĂ©dit immobilier ?

Diverses raisons peuvent pousser une ou plusieurs banques Ă  refuser la demande de crĂ©dit immobilier d’un consommateur âgĂ© de 50 ans et plus :

  • Le dĂ©couvert bancaire ;
  • Une mauvaise gestion des comptes, qui implique l’application d’agios ;
  • Un taux d’endettement supĂ©rieur Ă  35 %
  • Un faible niveau d’Ă©pargne ;
  • Un reste Ă  vivre après crĂ©dit immobilier trop faible ;
  • Un trop petit apport personnel ;
  • InstabilitĂ© professionnelle ;
  • Graves problèmes de santĂ© ;
  • Taux d’usure inadĂ©quat avec certains profils.

Comment rĂ©ussir Ă  emprunter Ă  partir de 50 ans ?

En mettant en place une stratégie solide, il est toujours possible de convaincre la banque d’accorder un prêt immobilier, y compris si vous avez 50 ans ou plus.

Faites un budget prévisionnel solide

Telle une entreprise, vous devez savoir combien vous serez capable de rembourser chaque mois une fois à la retraite. En effet, vous n’aurez plus, à ce moment-là, de salaire, mais une pension de retraite. L’idée est de prouver, chiffres à l’appui, à votre banque, que vous serez parfaitement capable d’honorer vos remboursements, tout comme vous le faisiez avant votre passage à la retraite. Pour cela, faites des simulations de pension de retraite avec votre banquier ou mieux, un courtier en assurance, puis présentez un dossier documenté à la banque.

Présentez un budget lisse ou un apport conséquent

Si vous n’avez pas un apport personnel conséquent, présentez une gestion de budget parfaite, y compris lorsque vos revenus baisseront une fois la retraite.

Si vous avez un apport personnel conséquent, ajoutez cet argument à votre dossier.

Choisissez la bonne assurance emprunteur

Comme expliqué plus haut, plus un emprunteur est âgé, plus le coût de l’assurance emprunteur augmente. Rappelons également que l’assurance emprunteur représente une très grosse part du capital emprunté. Dans un tel cas, prenez le temps de comparer les assurances emprunteur, toujours avec l’appui d’un courtier expérimenté. Recoupez toutes les informations pour trouver les meilleures garanties. Les spécialistes conseillent d’ailleurs de se tourner vers la délégation d’assurance, qui consiste à ne pas accepter de fait l’assurance emprunteur de la banque, mais celle d’un établissement tiers.

Faire coïncider la durée de crédit à la garantie décès

L’assurance dĂ©cès couvre-t-elle la totalitĂ© de votre prĂŞt ? Cette question est essentielle, car on trouve des contrats qui ne prĂ©voient aucune prise en charge des emprunteurs après l’âge de 65 ans.

Présenter des garanties supplémentaires

Hypothèque, caution, nantissement d’une part de votre patrimoine, assurance-vie, compte Ă©pargne : consolidez votre dossier en prĂ©sentant des garanties supplĂ©mentaires.