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Plus les consommateurs prennent de l’âge, plus le prix de leur mutuelle et complémentaire santé grimpe. En ce qui concerne les seniors de plus de 60 ans, les possibilités de protection santé se sont multipliées ces dernières années. Néanmoins, il faut toujours trouver un compromis entre le coût des primes et les avantages. En tant que retraité, vous pouvez, vous aussi, changer à tout moment de prestataire, à condition de prendre le temps de comparer les offres et de choisir des garanties qui vont répondre à vos besoins réels.

Plus de de 1500 euros par an et en moyenne pour un couple

Les spécialistes établissent l’augmentation du prix des complémentaires santé en 2022 à hauteur de 3,4 %, confirmant ainsi l’annonce de la Mutualité Française début janvier. Une bien mauvaise nouvelle pour les 35 millions de Français souscripteurs d’une mutuelle ou une complémentaire, après une hausse moyenne de leur prime de 2,6% en 2020. Ici, nous insistons sur la « moyenne », puisque pour certains consommateurs, la facture sera encore plus importante, en fonction des organismes et des types de contrat.

Un article publié dans le Journal des Séniors de 20 Minutes nous apprend que « Les frais de santé constituent le premier poste de dépenses chez les 65 à 75 ans. Tous les mois, ils versent en moyenne 132 € simplement pour le règlement de leur mutuelle. » et que « les dépenses de santé représentent 2,7 % du revenu disponible des personnes ayant entre 26 et 44 ans, alors que pour les retraités entre 55 et 65 ans, elles en représentent 4,5 % et jusqu’à 6,6 % pour les plus de 75 ans. Pour les personnes avec moins de moyens, il est possible de bénéficier de la couverture maladie universelle qui permet de réduire le taux d’effort à 1 %. »

Bien choisir son contrat de complémentaire santé

Nos conseils pour choisir une complémentaire santé ou une mutuelle adéquate.

Ne retardez pas votre souscription

Devant le prix des complémentaires santé, de nombreux séniors tendent à retarder la souscription d’une police d’assurance maladie de peur d’ajouter une dépense supplémentaire à leur budget mensuel. Ajoutons à cela que la prime mutuelle santé individuelle augmente en fonction de l’âge et que de nombreux assureurs appliquent le fameux questionnaire de santé avant de décider s’ils acceptent ou pas de couvrir un consommateur.

Afin de contourner ces désagréments, souscrivez une police d’assurance maladie le plus tôt possible pour éviter de payer des primes élevées et être couvert avant de ne plus être éligible. En outre, il est essentiel que vous renouveliez votre police d’assurance maladie en temps voulu pour bénéficier d’une couverture ininterrompue.

Choisissez le bon assureur

Outre les offres de l’assureur, vous devez prendre en compte les avis des clients, le taux de règlement des sinistres et le processus de règlement des sinistres de l’assureur. Si les consommateurs ont tendance à se concentrer principalement sur les caractéristiques, les avantages et la prime de la police, ils ignorent complètement le taux de règlement des sinistres et le processus de règlement des sinistres de la compagnie d’assurance santé.

Ici, l’objectif est de signer après d’une compagnie d’assurance maladie offrant un processus de règlement des sinistres rapide et facile et un bon taux de règlement des sinistres.

Une couverture financièrement intéressante

De nombreux consommateurs prennent les contrats avec le minimum d’options pour faire des économies. Toutefois, ce même minimum peut s’avérer insuffisant pour répondre aux besoins médicaux qui surviennent avec l’âge.

Il est donc important de calculer le montant du capital assuré nécessaire en fonction de l’assistance médicale dont vous pourriez avoir besoin. Sans couverture financière suffisante, la souscription représente plus une dépense qu’un investissement.

Souscrivez une couverture pour les maladies graves

La possibilité de développer des maladies graves (maladies cardiaque, le diabète, l’invalidité, l’insuffisance rénale, le cancer, etc.) augmente avec l’âge. En outre, les dépenses médicales pour certains traitements sont sensiblement plus élevées que les traitements normaux.

Parez à toute éventualité en optant pour une complémentaire santé couvrant également les maladies graves. Contre une prime légèrement plus élevée, vous obtiendrez une vraie sécurité financière.

Vérifiez le réseau de médecins et d’établissements médicaux de votre assureur

L’organisation des fonds, les demandes de remboursement et le règlement des sinistres peuvent être une source de tracas pour les personnes âgées. Evitez tous ces désagréments en vous faisant soigner auprès des partenaires de votre assureur. Pour un service serein, vérifiez la liste des partenaires de chaque assureur qui vous intéresse, ceci avant de signer votre contrat.

Quelles sont les garanties santé importantes pour un retraité ?

Faites le point sur vos antécédents et pensez à l’évolution de votre santé à moyen terme. En attendant, les séniors présentent au moins cinq risques de santé majeurs, nécessitant une couverture adéquate :

L’hospitalisation

C’est sans doute la garantie la plus importante. La garantie hospitalisation est conçue pour prendre en charge les dépenses les plus importantes, en sachant que l’hospitalisation est un risque qui augmente en même temps que l’âge.

Les soins dentaires et optiques

Très mal remboursés généralement par la Sécurité sociale et les contrats santé minimums, ces deux soins prennent de l’importance à mesure que l’on vieillit.

L’audition

Comme les soins dentaires et optiques, les soins liés à l’audition sont très mal pris en charge par les contrats standard.

Consultations chez les spécialistes

Les spécialistes pratiquent souvent des tarifs plus élevés, surtout dans les secteurs non conventionnés.

En conclusion

Chaque complémentaire santé est différente, aussi, prenez votre décision avec sérénité, ce qui vous évitera des regrets ultérieurs. Il est conseillé de souscrire un plan d’assurance santé spécifique pour les personnes âgées, qui vous fera bénéficiez d’une couverture maximale à prix abordable. Lors de l’achat d’une assurance santé pour les personnes âgées, assurez-vous d’utiliser les conseils discutés ci-dessus qui vous aideront à comparer et à choisir la bonne police. En outre, assurez-vous de vérifier et de comparer les différents plans de différents assureurs en ligne et de choisir la politique la mieux adaptée !

En remplacement de la Couverture universelle maladie complémentaire (CMU-C) et de l’Aide à la complémentaire santé (ACS), la Complémentaire santé solidaire (CSS) a fait son entrée le 1er novembre 2019. Destiné aux Français dont les ressources ne dépassent pas certains plafonds, elle permet une prise en charge gratuite ou contre paiement d’une très faible contribution financière, des dépenses de santé. 

Quelles sont les conditions de ressources pour obtenir la Complémentaire Santé Solidaire ?

Le site officiel de l’Administration française rappelle que « Le plafond est fixé en fonction du nombre de personnes qui compose votre foyer fiscal. À partir du 1er avril 2022, une personne seule percevant moins de 9 203 € de revenu annuel a droit à la protection complémentaire de santé solidaire. Celle-ci ouvre l’accès aux consultations médicales, aux traitements, aux soins dentaires, optiques, aides auditives, dispositifs médicaux, etc., sans avance de frais. De plus, toujours depuis la même date, l’attribution de la complémentaire santé solidaire est facilitée pour les personnes qui touchent l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).

Le montant du plafond de ressources ouvrant droit à la protection complémentaire de santé solidaire (ex-CMU) est fixé à 9 203 € par an pour une personne seule, soit 767 € de revenus par mois. Cette protection complémentaire permet d’avoir accès aux consultations médicales et aux traitements sans avance de frais, de même qu’à la plupart des soins dentaires, optiques, aides auditives, dispositifs médicaux, etc. »

Quelles ressources sont prises en compte pour recevoir la CSS ?

Le ministère des Solidarités et de la Santé explique que : « Les ressources perçues en France et/ou dans un pays étranger, au cours des douze mois précédant la demande sont prises en compte.
Par exemple, pour une demande déposée le 4 novembre 2019, vous devez indiquer les ressources perçues entre le 1er novembre 2018 et le 31 octobre 2019.

Par exception, pour les revenus non-salariés, sont pris en compte ceux qui ont été perçus lors de l’année civile précédente (par exemple, pour une demande effectuée en novembre 2019, on se réfèrera aux revenus non-salariés de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2018).

Les revenus pris en compte sont, notamment, les salaires, les allocations chômage, l’allocation de solidarité spécifique, les retraites, les pensions d’invalidité, l’allocation adulte handicapé, les allocations familiales, les pensions alimentaires, les intérêts de compte de placement lorsqu’ils sont imposables…

Dans certains cas, votre caisse d’assurance maladie peut également tenir compte des éléments de votre train de vie. 

Les ressources prises en compte pour une ouverture du droit à la Complémentaire santé solidaire sont l’ensemble des revenus d’activité salariée et des ressources issues de prestations sociales perçus par les membres du foyer sur une période de 12 mois courant du 13e au 2e mois civil précédant la demande. Par exemple, pour une demande de Complémentaire santé solidaire au 1er janvier 2022, les ressources prises en compte sont celles perçues du 1er décembre 2020 au 31 novembre 2021. »

Quelles sont les ressources à déclarer pour obtenir la CSS ?

Tout demandeur de la Complémentaire Santé Solidaire doit déclarer les revenus suivants :

  • Les traitements, salaires et assimilés (indemnités journalières maladie, etc.) ;
  • Les revenus non-salariés ;
  • Les allocations chômage (allocation de retour à l’emploi, etc.) ;
  • La prime d’activité ;
  • L’allocation de solidarité spécifique (ASS)
  • Les retraites (pensions et rentes) ;
  • Les pensions d’invalidité ;
  • L’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les allocations familiales ;
  • Les pensions alimentaires ;
  • Les bourses de l’enseignement supérieur ;
  • Les revenus du patrimoine ;
  • Les produits de placement ;
  • La contribution patronale pour la complémentaire santé ;
  • Autres ressources (dons familiaux, ressources placées n’ayant pas rapporté de revenus, vente d’objets et gains aux jeux, etc.). ; 
  • Tout type d’aide au logement (hébergement gratuit, forfait logement).

Que rembourse la Complémentaire Santé Solidaire ?

L’Assurance Maladie explique que : « Avec la Complémentaire santé solidaire, les dépenses de santé sont prises en charge par les organismes d’assurance maladie et l’organisme gestionnaire de la Complémentaire santé solidaire que vous avez choisie.

Avec la Complémentaire santé solidaire, vous avez des tarifs sans dépassement chez les médecins et la plupart des autres professionnels de santé.

Ainsi, vous ne payez pas :

  • Vos consultations chez le médecin, chez le dentiste, chez le masseur-kinésithérapeute, chez l’infirmier ou à l’hôpital ;
  • Vos médicaments en pharmacie ;
  • Vos dispositifs médicaux, comme les pansements, les lecteurs de glycémie ou les fauteuils roulants ;
  • Les transports sanitaires, les analyses médicales, les examens de radiologie ;
  • Vos lunettes dans la plupart des cas (verres et monture), vos prothèses dentaires (couronnes et appareils dentaires) et vos aides auditives ;
  • Les soins d’orthopédie dento-faciale (ODF).

Comment faire fonctionner sa Complémentaire Santé Solidaire ?

Toujours selon Ameli, « Il vous suffit de présenter votre carte Vitale à jour au médecin, au pharmacien, au laboratoire d’analyses médicales, à l’hôpital, ou à tout autre professionnel de santé. En cas d’impossibilité de lecture de votre carte ou si celle-ci n’est pas à jour, vous pouvez présenter au professionnel de santé votre attestation de droit à la Complémentaire santé solidaire. »

Est-ce que la CSS fonctionne pour les dépassements d’honoraires ?

La CSS entre en action lorsque le bénéficiaire

  • Respecte le parcours de soins coordonnés ;
  • S’adresse à des professionnels de santé conventionnés ;
  • Présente sa carte Vitale à jour (en cas d’impossibilité de lecture de votre carte ou si celle-ci n’est pas à jour, il peut présenter votre attestation de droit à la Complémentaire santé solidaire).

En ce sens, tout dépassement d’honoraire doit être pris en charge financièrement par le bénéficiaire de la Complémentaire Santé Solidaire.

Qui finance la CSS ?

La Caisse nationale de l’assurance maladie abrite un fonds de financement de la complémentaire santé solidaire. Toute dépense de santé opérée dans le cadre de la CSS est donc remboursée par la CNAM.

Selon la DREES « Fin 2019, 6,9 millions de personnes bénéficient de la complémentaire santé solidaire (CSS), dont 5,7 millions sans participation financière et 1,2 million avec. »

En complément de l’Assurance maladie, la mutuelle santé ou complémentaire santé consiste en un contrat d’assurance privé, payant, qui permet à l’assuré d’obtenir le remboursement de la part qui ne l’est pas par la Sécurité sociale lorsqu’il a des dépenses de santé. Chaque personne est libre de choisir son assureur en fonction de ses besoins et de son budget, aussi il peut arriver sur le souscripteur souhaite résilier son contrat, quelle que soit la raison. Mais peut-elle procéder à cette résiliation quand bon lui semble ? Que dit la loi ?

Les complémentaires santé sont reconduites tacitement

Le site officiel de l’Administration française rappelle qu’un « contrat à tacite reconduction est renouvelé automatiquement sans action de votre part. Vous n’avez aucune demande à faire pour continuer à bénéficier du service auquel vous avez souscrit lors de la signature du contrat. »

A la question « Peut-on résilier un contrat de prestations de services à tacite reconduction ? », la réponse est : « Oui, les contrats de prestations de services à tacite reconduction (par exemple, abonnement à un club de sport) peuvent être rompus en respectant le délai prévu au contrat. Votre prestataire doit vous informer régulièrement par écrit (lettre ou courrier électronique) de votre droit à ne pas renouveler votre contrat. Sans information de sa part, vous pouvez mettre fin immédiatement et gratuitement au contrat par courrier recommandé avec accusé de réception. »

Le décret n° 2020-1438 du 24 novembre 2020 relatif au droit de résiliation

Le décrit complet est disponible sur le site internet du Service public de la diffusion du Droit – Légifrance.

Peut-on résilier un contrat de complémentaire santé de la même manière ?

S’agissant d’un contrat à reconduction tacite, la complémentaire santé est reconduite chaque année sans que l’assureur et l’assuré aient à signer un nouveau document. Or, la loi permet au second de résilier son contrat de complémentaire santé à tout moment, ceci à partir du moment où contrat a été souscrit depuis au moins un an. L’assureur ne peut demander aucune contrepartie à son ancien assuré, qui peut résilier son contrat sans frais ni pénalité.

Appelée « résiliation infra annuelle », cette résiliation de complémentaire santé au bout d’un an sans frais ni pénalité est possible depuis le 1er décembre 2020. Elle a été instituée par la loi du 14 juillet 2019 relative au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé et le décret n°2020-1438 du 24 novembre 2020.

Que faire si la complémentaire santé ne m’a pas prévenue de la reconduction annuelle de mon contrat ?

L’institut National de la Consommation (INC) rappelle que « la juridiction judiciaire a rendu plusieurs arrêts précisant qui pouvait invoquer l’article L. 215-1 du code de la consommation.

Cet article dispose que « Pour les contrats de prestations de services conclus pour une durée déterminée avec une clause de reconduction tacite, le professionnel prestataire de services informe le consommateur par écrit, par lettre nominative ou courrier électronique dédiés, au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme de la période autorisant le rejet de la reconduction, de la possibilité de ne pas reconduire le contrat qu’il a conclu avec une clause de reconduction tacite. Cette information, délivrée dans des termes clairs et compréhensibles, mentionne, dans un encadré apparent, la date limite de non-reconduction.

Lorsque cette information ne lui a pas été adressée conformément aux dispositions du premier alinéa, le consommateur peut mettre gratuitement un terme au contrat, à tout moment à compter de la date de reconduction ».

Modèle lettre résiliation mutuelle

Votre prénom et votre nom
Votre adresse
Votre téléphone
N° d’assuré
N° de votre contrat

Nom et adresse de votre mutuelle

Objet : Demande de résiliation de mon contrat de mutuelle santé

À (votre commune), le (date)

Madame, Monsieur,

Je tiens à vous informer par ce courrier de mon intention de mettre fin à mon contrat de mutuelle (n° de votre contrat) arrivant à son terme le (date anniversaire de votre contrat).

Conformément aux dispositions du décret n° 2020-1438 du 24 novembre 2020 relatif au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé, venu appliqué la loi n° 2019-733 du 14 juillet 2019 relative au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé, je vous serais reconnaissant de procéder à la résiliation de mon contrat de mutuelle le (date) et de m’en donner confirmation par courrier.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

Signature

Bon à savoir

Si vous avez décidé de résilier votre complémentaire santé parce que vous avez trouvé une nouvelle mutuelle, c’est au nouvel assureur de s’occuper des démarches de résiliation envers l’ancienne mutuelle !

L’ancienne complémentaire dispose d’un délai de 30 jours pour procéder au remboursement des cotisations déjà payées et qui correspondent à la période qui suit la date d’effet de la résiliation.

La résiliation de la mutuelle d’entreprise

Inutile d’attendre un an de contrat pour résilier la mutuelle d’entreprise. Il suffit de présenter l’une des raisons valables suivantes si vous ne souhaitez pas bénéficier de la complémentaire santé choisie par votre employeur :

  • Lorsque le salarié dispose de la CMU-C ou de l’ACS ;
  • En cas de contrat à temps partiel dans lequel le montant de la cotisation excède 10% du salaire ;
  • Lorsqu’il est déjà couvert par une autre mutuelle, par exemple celle de son conjoint ;
  • Si sa durée de son contrat de travail est inférieure à 3 mois ;
  • S’il s’agit d’un CDD de plus de 3 mois et que la mutuelle de l’entreprise prévoit cette possibilité.

La résiliation de la complémentaire santé est désormais beaucoup plus simple pour les consommateurs, qui ne peuvent plus être pénalisés pour leur décision. Cette évolution des lois de la consommation est plus que bienvenue dans un contexte d’inflation et de cherté de la vie ! Si vous êtes à la recherche d’une couverture santé individuelle, pensez à demander une comparaison à un professionnel pour obtenir un avis !

La pandémie de COVID-19 nous a tous faire prendre conscience d’une chose : la santé reste une question pleine d’imprévus, d’autant plus qu’elle est capable de provoquer des bouleversements financiers difficiles à gérer pour certaines personnes. Certes, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures à destination de certaines catégories de Français, mais nous savons maintenant qu’il est important d’avoir une complémentaire santé capable de délivrer un soutien solide à tout moment.

Avec l’inflation, la guerre en Ukraine et divers autres facteurs, les prix des médicaments augmentent tout comme certains types de consultation. Par conséquent, en souscrivant une mutuelle santé pour vous-même et votre famille, vous apportez une protection supplémentaire qui soulage moralement et financièrement.

Nous avons recensé six raisons à prendre en considération si vous êtes à la recherche d’une solution pour protéger votre santé et celle de vos proches. 

Une réponse à l’inflation médicale en France

Combien les Français dépensent-ils en plus pour leur santé par rapport à leurs voisins européens ? En chiffres, selon un article publié sur le site UNMI, les dépenses courantes de santé au sens international (DCSI) des Français représentent 11 % du PIB contre 10,5 % en moyenne européenne. La France se situe au niveau de l’Allemagne, la Suède et les Pays-Bas, derrière la Suisse (12 %).

En effet, à mesure que les technologies médicales progressent et que les maladies se multiplient, le coût des traitements augmente également. Tous les frais engendrés peuvent peser lourdement sur les finances familiales sans une protection adéquate.

Une protection pour lutter contre les maladies liées au mode de vie

C’est un fait, avec notre ère moderne a généré des maladies liées au mode de vie. Et ces dernières sont en augmentation, surtout chez les personnes de moins de 45 ans. Des maladies telles que le diabète, l’obésité, les problèmes respiratoires, les maladies cardiaques, autrefois applicables aux populations âgées, sont maintenant très répandues chez les plus jeunes. Parmi les facteurs qui contribuent à ces maladies figurent un mode de vie sédentaire, le stress, la pollution, les mauvaises habitudes alimentaires et la dépendance aux outils technologiques. 

Certes, l’application de mesures de précaution peut aider à combattre et à gérer ces maladies. Mais leur gestion peut être difficile à gérer sur le plan financier. La complémentaire santé devient donc un investissement intelligent et responsable, pour couvrir rapidement et efficacement les tests médicaux réguliers qui peuvent aider à détecter à un stade précoce, soigner ou à réguler ces maladies lorsqu’elles sont présentes. La mutuelle est conçue pour une prise en charge des frais médicaux qui ne sont pas remboursés à 100 % par la Sécurité sociale, offrant ainsi un soulagement bienvenu dans un contexte d’inflation économique.

Une protection solide pour toute la famille 

Rappelons que la base de remboursement fixée par la Sécurité sociale est de 25 €. Le taux de remboursement est quant à lui de 70 %. Le montant remboursé par la Sécurité sociale est au total de 17,50 €, soit 70 % de 25 €. Il reste donc à la charge des patients 7,50 € à payer. Or, la complémentaire santé est extensible aux membres de la famille : conjoint, enfants à charge. 

Rappel sur le « Reste à charge » des patients en France par Ameli

Pour compléter un système de santé de moins en moins intéressant

Rappel sur les taux de remboursement de la Sécurité sociale :

Praticiens (médecins, chirurgiens-dentistes, sage-femmes) : 70 % – L’Assurance Maladie prend en charge 17,5 €, soit 70 % remboursés. Une participation forfaitaire de 1 € est également retenue et restera à votre charge car la mutuelle ne peut pas la rembourser. La somme de 6,5 € restante peut être prise en charge par votre mutuelle (ou complémentaire santé).

Auxiliaires médicaux (infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues) : 60 % – L’Assurance Maladie prend en charge 9,68 €, soit 60 % remboursés. Une franchise médicale de 50 centimes est également retenue et restera donc à votre charge car la mutuelle ne peut pas la rembourser. La somme de 5,95 € restante peut être prise en charge par votre mutuelle (ou complémentaire santé).

Actes en laboratoire : à partir de 60 % et jusqu’à 100 %.

MédicamentsTaux de remboursement
Médicaments reconnus comme irremplaçables et particulièrement coûteux100 %
Médicaments à service médical rendu majeur ou important65 %
Médicaments à service médical rendu modéré30 %
Préparations magistrales (PMR)65 %
Préparations magistrales à base de spécialités déconditionnées ayant un taux de prise en charge à 30 % (PM4) (Préparation médicamenteuse effectuée par le pharmacien quand le médicament n’est pas produit par l’industrie.)30 %
Taux de remboursement des frais d’optique, appareillage et prothèses par l’Assurance Maladie
Optique / Appareillage / ProthèseTaux de remboursement
Optique60 %
Prothèses auditives60 %
Pansements, accessoires, petit appareillage60 %
Orthopédie60 %
Grand appareillage (prothèses oculaires et faciales, ortho-prothèses, véhicules pour handicapé physique)100 %
Produits d’origine humaine (sang, lait, sperme)100 %
Taux de remboursement des frais d’hospitalisation par l’Assurance Maladie
Frais d’hospitalisationTaux de remboursement
Hospitalisation (à l’hôpital ou en clinique privée conventionnée)80 %
Frais d’hospitalisation80 %
Transfert d’un établissement hospitalier vers un autre établissement hospitalier, sauf maison de retraite ou de convalescence65 %
Taux de remboursement des cures thermales par l’Assurance Maladie
Cure thermaleTaux de remboursement
Honoraires médicaux (forfait de surveillance médicale, pratiques médicales complémentaires)70 %
Frais d’hydrothérapie65 %
Frais d’hébergement, frais de transport65 %
Cure thermale avec hospitalisation80 %

La complémentaire santé n’est plus un luxe, mais une nécessité. En tant qu’outil de la vie de tous les jours, elle permet à chaque membre de la famille de bénéficier d’une protection solide, adéquate, en fonction des besoins de chaque bénéficiaire.

Pour obtenir une formule à la hauteur de vos besoins, de vos attentes et de votre budget, demandez une comparaison auprès d’un spécialiste. Ainsi, vous trouverez une formule spécialement taillée pour prendre en charge efficacement les remboursements qui ne sont pas effectuées par la Sécurité sociale.

La suite de notre dossier sur les complémentaires santé pour travailleurs transfrontaliers se concentre cette fois-ci sur les Français qui vont travailler tous les jours en Allemagne. Que faut-il retenir sur l’aspect santé ?

(Sources : Frontalier AllemagneEuropa – Votre couverture médicaleAuren)  

Qu’est-ce qu’un travailleur frontalier aux yeux de la loi ?

Le terme « frontalier » est issu du droit de la sécurité sociale. Un frontalier réside dans un État membre de l’UE, mais travaille dans un autre État. Il rentre de son lieu de travail tous les jours ou au moins une fois par semaine (contrairement à une affectation à l’étranger). Les frontaliers sont soumis aux règles de sécurité sociale du pays d’emploi, c’est-à-dire que si vous travaillez en Allemagne en tant que salarié, vous êtes généralement soumis aux règles de sécurité sociale allemandes. Ces règles sont fondées sur les règlements (CE) 883/2004 et (CE) 987/2009.

Selon le droit fiscal, les frontaliers sont des salariés qui traversent quotidiennement la frontière pour se rendre sur leur lieu de travail. C’est le règlement sur les frontaliers qui s’applique ici : Afin d’éviter la double imposition, l’Allemagne a conclu des accords avec certains États voisins. Les frontaliers paient l’impôt sur le revenu dans leur pays d’origine au lieu de payer l’impôt sur le revenu dans leur pays d’emploi. Toutefois, cela ne s’applique que si le lieu de résidence se trouve à proximité de la frontière.

Quant aux frontaliers, ils vivent dans les pays voisins, mais passent la majeure partie de leur temps à travailler pour une entreprise ou à exercer une activité indépendante en Allemagne. Étant donné que les frontaliers gagnent la majeure partie de leurs revenus en Allemagne, ils sont également soumis à l’impôt en Allemagne.

Santé des travailleurs frontaliers, ce que prévoit la réglementation européenne

Le site web officiel de l’Union européenne rappelle plusieurs points importants !

« Les pays de l’UE définissent leurs propres règles en matière de droits aux prestations et aux services de soins de santé. »

« Dans l’Union européenne, on détermine quel pays est responsable de la protection sociale et de la couverture médicale d’une personne en fonction de sa situation économique et de son lieu de résidence — non de sa nationalité. Assurez-vous de bien comprendre quel pays doit vous procurer votre couverture sociale. »

Concernant ceux résidant dans un pays, mais travaillant dans un autre : « Si vous travaillez dans un pays de l’UE, mais résidez dans un autre, vous avez droit aux soins de santé des deux côtés de la frontière.

Vous devez d’abord vous inscrire dans le pays où vous travaillez et demander un formulaire S1 (ex-formulaire E106) à votre organisme d’assurance maladie. Ce formulaire vous permet de bénéficier de soins de santé dans votre pays de résidence.

En fonction de votre assurance, les membres de votre famille ont également droit aux soins de santé s’ils résident dans un pays de l’UE. »

Congé pour enfant malade 

Si vous êtes travailleur frontalier et devez vous absenter pour vous occuper de votre enfant malade, vérifiez auprès de votre organisme d’assurance maladie si vous avez droit à des prestations. Si votre enfant dépend du régime de sécurité sociale de votre conjoint dans votre pays de résidence, il se peut que ça ne soit pas le cas. »

Comment fonctionne le système de santé en Allemagne ?

En Allemagne, le système de santé public, gesetzliche Krankenkasse ou GKV, est financé par des cotisations obligatoires, garantissant la gratuité des soins pour tous. Il est également possible de souscrire une complémentaire santé individuelle et privée (Private Krankenversicherung ou PKV) pour remplacer ou compléter la couverture publique.

Quel régime de Sécurité sociale pour les frontaliers allemands ?

En tant que travailleur frontalier allemand, vous bénéficiez d’une protection sociale grâce aux organismes obligatoires. Ainsi, vous pouvez faire valoir vos droits. Comment choisir la bonne couverture santé ?

A partir du moment où le résident français devient salarié en Allemagne, qu’il travaille en tant que travailleur frontalier, il est affilié à la convention collective applicable. Il est également obligatoirement rattaché à l’Assurance Maladie allemande et cotise auprès d’un organisme public ou privé (le choix dépend des revenus et des préférences du frontalier. Ses cotisations sont prélevées sur directement sa rémunération par l’employeur, qui les reverse à la Sécurité sociale.

En Allemagne, l’Assurance Maladie des frontaliers se présente sous deux régimes :

  • Le régime général (Gesetzliche Krankenversicherung) ;
  • L’assurance maladie privée (Provate Krankenversicherung), accessible sous conditions.

Quant aux organismes d’Assurance Maladie à proprement parler, ils sont nombreux, permettant ainsi aux bénéficiaires de choisir en fonction des garanties et des prises en charge. Ceci est possible du fait que la Sécurité sociale allemande (Sozialversicherung) est composée de 5 branches :

  • La branche maladie-maternité ;
  • Pension (invalidité, vieillesse et survivants) ;
  • Dépendance ;
  • Accident ;
  • Et chômage.

Bon à savoir

Lorsqu’une rémunération dépasse le seuil de 450€ par mois (chiffre 2017) les frontaliers sont obligatoirement affiliés aux assurances maladie-maternité, dépendance, pensions et chômage lors d’une perte d’emploi.

En arrivant en tant que salarié sur le marché du travail allemand, le salarié venant de France se charge d’informer son employeur quant à la caisse maladie (Krankenkasse) qu’il souhaite intégrer et qui se présente sous les formes suivantes :

  • Allgemeine Ortskrankenkassen (AOK Bundesverband) : caisses locales générales ;
  • Betriebskrankenkassen (BKK Bundesverband) : caisses d’entreprises ;
  • Landwirtschaftliche Krankenkasse (LSV-Spitzenverband der landwirtschaftlichen ;
  • Sozialversicherung) : caisses agricoles ;
  • Knappschaft-Bahn-See : caisse des mineurs, des cheminots et des marins ;
  • Innungskrankenkassen (IKK Bundesverband) : caisses corporatives ;
  • Ersatzkassen : caisses maladie libres agréées.

Il se verra ensuite attribuer un numéro « Versicherungsnummer », qui lui permet de faire valoir vos droits.

Lorsque le revenu mensuel dépasse un certain seuil mensuel (chiffre qui évolue chaque année) le frontalier peut choisir de cotiser auprès d’un organisme public allemand, ou auprès d’une d’assurance maladie privée.

Enfin, il peut choisir d’adhérer à une complémentaire santé qui lui permet de couvrir ses dépenses dentaires ou d’hospitalisation, connus pour être peu ou pas remboursés par la Sécurité sociale française.

La santé mentale est sans doute la clé de voûte d’une vie équilibrée. Adultes, adolescents, enfants, nous sommes tous concernés par le bien-être psychologique et lorsqu’un soutien médical devient nécessaire, les dépenses peuvent rapidement devenir compliquées financièrement. Pour parer à toute difficulté, la complémentaire santé peut devenir un atout.

Est-ce que les complémentaires santé remboursent les séances chez le psychologue ?

Les complémentaires santé sont autorisées à rembourser les séances chez le psychologue uniquement si leur remboursement est déjà prévu par l’Assurance santé. En effet, la Sécurité sociale ne prévoit aucun remboursement des consultations chez le psychologue, excepté si elles sont délivrées par un psychologue exerçant au sein d’un hôpital ou d’un centre médico-psychologique (CMP).

Zoom sur les CMP

Le Centre médico-psychologique (CMP) est un lieu de soin public sectorisé. Toute personne en difficulté psychique peut y recevoir des consultations médico-psychologiques et sociales. On trouve des CMP dédiés aux enfants et adolescents ainsi que des CMP uniquement pour les adultes.

Autrement, Ameli rappelle que « Depuis le 5 avril 2022, le dispositif MonPsy permet aux personnes dès l’âge de 3 ans (enfants, adolescents et adultes) de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique avec une prise en charge par l’Assurance Maladie.

Les personnes se sentant angoissées, anxieuses, déprimées, stressées, ayant du mal à dormir, sujettes à une consommation excessive de tabac, alcool ou cannabis ou bien encore souffrant de troubles du comportement alimentaire, peuvent ainsi, après consultation d’un médecin, bénéficier du remboursement d’un accompagnement psychologique réalisé par un psychologue partenaire.

C’est le médecin qui évalue si ce dispositif peut aider le patient ou s’il est préférable de l’orienter vers des soins plus spécialisés. Lors de la consultation avec le médecin, celui-ci remet un courrier d’adressage à présenter au psychologue. Un accès direct au psychologue n’est pas possible pour être remboursé dans le cadre du dispositif MonPsy. Pour les mineurs, le médecin vérifie aussi le consentement des parents ou tuteurs. »

Combien coûte une séance de psychothérapie ?

Le magazine Top Santé a mené l’enquête et « en moyenne, en France, le coût d’une consultation auprès d’un psychologue est de 64 euros : il existe toutefois des disparités régionales. » Des dépenses importantes lorsqu’on nous rappelle que « selon une enquête YouGov x Qare conduite en début d’année, 1 Français sur 10 a déjà consulté un psychiatre ou un psychologue pour prendre soin de sa santé mentale. Et environ 17 % des Français ont l’intention de consulter un « psy » cette année – dans le détail, cette volonté est présente chez 20 % des femmes et 17 % des hommes, et chez 25 % des 25 – 34 ans. »

Combien de séances sont-elles prises en charge avec MonPsy ?

Toujours selon Ameli, dans le cadre du dispositif MonPsy, l’accompagnement psychologique comprend :

  • Une première séance qui est un entretien d’évaluation (40 € la séance) ;
  • Entre 1 à 7 séances de suivi psychologique (30 € par séance). Ce nombre est adapté aux besoins et déterminé par le psychologue.

Les séances peuvent être réalisées à distance, à l’exception de la 1re séance.

Le paiement s’effectue directement auprès du psychologue après chaque séance ou à la fin de plusieurs séances (selon le choix du psychologue).

Quels sont les remboursements pour la psychiatrie ?

Du côté de l’Assurance maladie, les soins psychiatriques sont remboursés selon deux cas de figure :

  • Lorsqu’il s’agit d’une psychothérapie dispensée par un psychiatre travaillant en établissement du secteur public psychiatrique (CMP, hôpitaux de jour…) ;
  • Lorsque le soin est délivré par psychiatre, dans son cabinet privé et dans le cadre du parcours de soins coordonnés. Ce fonctionnement induit donc que le patient se rend avant chez son médecin traitant afin d’obtenir une ordonnance à des fins de soins psychiatriques.

De plus, la loi prévoit le remboursement des soins psychiatriques des jeunes âgés entre 16 et 25 ans sans passer par le médecin traitant. Quant à la psychologie, elle n’est pas automatiquement remboursée.

Quelles différences entre psychologie et psychiatrie ?

Question essentielle que voilà, il est important de savoir faire la différence entre psychologie et psychiatrie. Il s’agit de deux métiers qui se différencient par :

  • La formation : le psychologue détient un master en psychologie tandis que le psychiatre détient un doctorat en médecine.
  • Les droits : le psychologue n’est pas autorisé à prescrire des traitements médicamenteux, tandis que le psychiatre est autorisé à procéder lorsque la situation le nécessite.

Prendre une mutuelle uniquement pour les séances chez le psy ?

La vie de tous les jours réserve certaines surprises dont on se serait bien passé. En bénéficiant d’une complémentaire santé, vous ferez des économies substantielles en sachant qu’une séance chez le psychologue peut rapidement grever le budget d’une personne ou d’une famille. En fonction des praticiens et des zones géographiques, le tarif de consultation peut aller de 50 à 120 € la séance à Paris. Contre 40 à 90 € environ en province.

Ajoutons à cela que la complémentaire santé ne couvre pas uniquement les dépenses liées à la santé mentale, mais également physique. Pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour offrir une protection plus étendue à toute la famille ?

En conclusion

Dans de nombreux cas, la santé psychologique est trop fragile pour se passer d’un encadrement médical. Or, les dépenses qui en découlent peuvent rapidement compliquer la vie financière, ajoutant un stress supplémentaire à une situation déjà compliquée. Que vous soyez concerné par cette dépense de santé en particulier, qu’il s’agisse de votre conjoint, de vos enfants, faites preuve de prévoyance en souscrivant une complémentaire santé capable de vous soutenir efficacement. 

Pour trouver un prestataire à la hauteur de vos attentes, demandez un comparatif fait par un professionnel. Ainsi, ensemble, vous parviendrez à cerner vos besoins avec la plus grande précision et trouver la couverture la plus pertinente et la plus juste.

La santé mentale est mise à rude épreuve ces dernières années, en conséquence, les assureurs proposent aujourd’hui des produits parfaitement calibrés pour répondre aux besoins de tous.

Depuis le 1er avril 2022, le plafond de ressources pour bénéficier de la CSS a été relevé. Désormais, au lieu d’être éligible à 9 041, par an pour une personne seule, la somme passe à 9 203 euros. D’autres modifications ont été proposées dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 ! Voici ce qu’il faut retenir sur ce dispositif devenu essentiel pour des millions de Français dont les ressources sont considérées comme modestes par la loi et à la recherche d’une solution pratique pour rester en bonne santé sans avoir à creuser leur budget.

Les nouveaux plafonds de la complémentaire santé solidaire

Conformément à l’article L. 861-1 du code de la sécurité sociale, un arrêté fixe le montant du plafond annuel de revenus à ne pas dépasser pour l’accès à la Complémentaire santé solidaire. Toutes les ressources, imposables ou non imposables, perçues au cours des douze mois précédant la demande sont prises en compte. 

Ne sont pas prises en compte les ressources mentionnées à l’article R. 861-10 du code de la sécurité sociale. Pour l’octroi de la Complémentaire santé solidaire avec participation financière, les ressources doivent être comprises entre le plafond de la Complémentaire santé solidaire sans participation financière et celui-ci majoré de 35 % (article L. 863-1 du code
de la sécurité sociale). 

(Source : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/fichier-utilisateur/fichiers/Plafonds%20C2S%20site%20internet.pdf

Les modifications proposées

Comme les assurés qui disposent d’un contrat de complémentaire du secteur privé, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire pourront désormais renoncer à leur contrat en cours de droit, afin de pouvoir adapter leur couverture complémentaire au changement de leur situation.

La période d’un an du droit à la complémentaire pourra être réduite, uniquement si cette réduction de la durée du droit est favorable à l’assuré pour lui permettre de se couvrir au plus vite :

​​À titre d’exemple, il est actuellement impossible pour un adulte majeur non protégé (conjoint, concubin) qui rejoint un foyer bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire d’en bénéficier alors qu’il a intégré le foyer : il restera donc non couvert jusqu’à ce que le droit du foyer expire. La mesure permettra désormais aux foyers nouvellement recomposés de réaliser une demande commune avant l’expiration du droit.

​Les assurés ne pourront se voir attribuer ou renouveler un droit à la complémentaire santé solidaire que s’ils se sont acquittés des participations financières dues au titre de droits ouverts précédemment. Toutefois, afin de protéger les foyers rencontrant des difficultés financières et de garantir la continuité de leur accès aux soins, il est prévu plusieurs exceptions à l’impossibilité d’ouvrir un droit, notamment si un accompagnement financier de ces personnes a été mis en place par leur caisse ou par leur organisme complémentaire (délai de paiement, remise ou réduction de dette).

(Source https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/

La complémentaire santé solidaire revue et corrigée en chiffres

Depuis le 1er avril 2022, la complémentaire santé solidaire bénéficie d’un budget de 2,3 milliards d’euros attribué par la Cour des comptes. En conséquence, le plafond de ressources maximal à respecter pour bénéficier de la complémentaire santé solidaire est plus haut, de 1,8 %. 

Attention, le foyer dépassant ce plafond de ressources maximal peut malgré tout demander la complémentaire santé solidaire contre une participation allant de 8 à 30 euros par mois.

Quelles sont les prestations prises en charge par la complémentaire santé solidaire ?

La Complémentaire santé solidaire prend en charge :

  • La part complémentaire de tous les soins remboursables par l’assurance maladie (consultations, médicaments, hospitalisations…) ;
  • Une paire de lunettes tous les deux ans ;
  • Les prothèses dentaires et les traitements orthodontiques dans la limite des tarifs fixés pour la Complémentaire santé solidaire ;
  • Les aides auditives ; 
  • Les dispositifs médicaux (cannes, pansements, matériel médical…).

Le gouvernement rappelle que la Complémentaire santé solidaire offre la prise en charge de la part complémentaire des soins remboursables par l’assurance maladie, à hauteur de 100% des tarifs maximum fixés par l’assurance maladie, ainsi que des forfaits de prise en charge spécifiques pour les soins dentaires, l’optique, les audioprothèses.

Les bénéficiaires peuvent consulter n’importe quel professionnel de santé (en cabinet, à l’hôpital, en clinique) sans avoir à payer de dépassement d’honoraire, sauf demande contraire de la part desdits bénéficiaires.

Dans le cadre de l’hospitalisation, le forfait journalier est pris en charge sans limite de durée du séjour.

La Complémentaire santé solidaire prend également en charge les prescriptions et médicaments et d’analyses médicales.

Les bénéficiaires n’ont pas à payer directement leurs dépenses de santé, mais par l’assurance maladie.

En cas de refus d’un professionnel de santé de prendre en charge un bénéficiaire de la Complémentaire santé solidaire, qu’il pratique des dépassements d’honoraires non justifiés ou qu’il exige l’avance des frais, il peut et doit être signalé auprès des interlocuteurs suivants :

Comment bénéficier de la complémentaire santé solidaire ?

Les personnes suivantes peuvent bénéficier de la complémentaire santé solidaire, à raison d’une seule demande par foyer :

  • Les personnes bénéficiant de la prise en charge de vos frais de santé par l’Assurance Maladie en raison de votre activité professionnelle ou de votre résidence stable et régulière en France ;
  • Les personnes dont les ressources sont inférieures à un montant qui dépend de la composition de leur foyer.

Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire dans un foyer :

  • Le demandeur ;
  • Son ou sa conjoint(e) ou son ou sa concubin(e) ou son ou sa partenaire dans le cadre d’un Pacs (pacte civil de solidarité) ;
  • Les personnes à la charge du bénéficiaire et âgées de moins de 25 ans.

Ameli rappelle que :

La Complémentaire santé solidaire ne s’applique pas à Mayotte, Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les assurés du régime de Mayotte ayant de faibles revenus peuvent toutefois demander une prise en charge à 100 %.

La couronne dentaire remplace la dent naturelle lorsque celle-ci ne peut plus assurer ses fonctions dans la bouche, c’est-à-dire participer à la mastication et à l’élocution. Malgré cet aspect essentiel, cela coûte cher de se faire poser une couronne dentaire, y compris si la Sécurité sociale prend en charge une partie de cette dépense de santé. La solution pour une couverture totale est de contracter une complémentaire santé.

À quoi sert la couronne dentaire ?

Le dentiste pose la couronne dentaire pour plusieurs raisons :

  • Pour restaurer une dent usée ou cassée ;
  • Pour protéger une dent faible et cariée contre une nouvelle fracture ;
  • Pour maintenir correctement une dent fissurée ;
  • Pour couvrir des dents tachées ou décolorées ;
  • Couvrir une dent avec un gros plombage et qui n’a plus beaucoup de dents ;
  • Pour apporter de nombreuses améliorations cosmétiques ;
  • Pour couvrir une dent trop abîmée ou cassée pour être réparable grâce au fameux plombage ;
  • Pour obtenir un effet esthétique.

Les étapes :

  • Il commence par dévitaliser la dent, puis continue la procédure en la taillant. 
  • Il prend ensuite l’empreinte de la dent, afin que le prothésiste puisse créer une couronne qui imite parfaitement la forme originale de la dent désormais abimée.
  • Le dentiste pose la couronne sur la base de la dent dévitalisée, puis la scelle.

Quid du traitement de canal tant redouté ?

Tous les cas ne nécessitent pas un traitement de canal avant de recevoir une couronne dentaire. Toutefois, cet acte est nécessaire dans certains cas ! Ainsi, si la dent présente des signes continus de sensibilité au chaud, au froid et/ou à la pression, le dentiste peut recommander un traitement de canal.

Combien de temps dure une couronne dentaire ?

En général, les couronnes en porcelaine peuvent durer entre 5 et 15 ans. Toutefois, la longévité de votre couronne sera déterminée par vos pratiques d’hygiène bucco-dentaire et la quantité d’usure de la couronne. Plus clairement, une hygiène bucco-dentaire régulière (brossage et utilisation du fil dentaire) permet de prolonger considérablement la durée de vie d’une couronne.

Le dentiste joue également un rôle essentiel dans la durée de vie d’une couronne dentaire ! Ainsi, un mauvais ajustement peut entraîner l’accumulation de bactéries, ce qui provoque la carie dentaire. 

Quels sont les différents types de couronnes dentaires ?

Les couronnes dentaires peuvent être fabriquées en plusieurs matériaux, notamment en porcelaine, en zirconium, en porcelaine fusionnée au métal et en or. Les patients sont encouragés à discuter des options avec le dentiste afin de déterminer la meilleure option en fonction de leurs besoins et de leurs envies. Le praticien fera toutes les recommandations nécessaires pour une couronne dentaire posée en toute sérénité.

En France, on privilégie trois grandes familles de couronnes dentaires :

  • La plus économique, entre 300 € et 500 €, la couronne dentaire en métal (nickel/chrome) ;
  • Plus esthétique, entre 600 € et 1 500 €, la couronne dentaire céramique ;
  • Plus esthétique et solide, entre 500 € et 1 200 €, la couronne céramo-métallique.

Quel remboursement pour une couronne dentaire par la Sécurité sociale ?

Depuis, la réforme de santé, la Sécurité sociale rembourse à hauteur de 70 % la pose de couronne dentaire sur dents naturelles, peu importe la dent à soigner. 

Dans le cadre de cette même réforme et de l’amélioration de l’accès aux soins dentaires, le secteur dentaire a mis en place de nouvelles mesures, baptisées « paniers » et qui sont au nombre de trois :

  • Le panier « 100 % Santé » comprend des couronnes, des bridges et des dentiers (prothèses dentaires) intégralement remboursables par l’assurance maladie obligatoire et l’assurance maladie complémentaire, sans reste à charge pour l’assuré ;
  • Le panier aux tarifs maîtrisés comprend des couronnes, des bridges et des dentiers (prothèses dentaires) dont les prix sont plafonnés. Dans ce cas, il peut y avoir un reste à charge de 0 euro à un coût modéré pour l’assuré en fonction des conditions de remboursement prévues par son contrat d’assurance complémentaire ;
  • Le panier aux tarifs libres pour les autres actes, avec un reste à charge plus important pour l’assuré, qui devra s’informer sur les conditions de remboursement prévues par son contrat d’assurance complémentaire.

(Source : https://www.ameli.fr/assure/remboursements/rembourse/soins-protheses-dentaires-optique-audition/consultations-soins-protheses-dentaires/protheses-dentaires

Quel remboursement pour une couronne dentaire par la mutuelle ?

Pour bénéficier de la meilleure prise en charge possible de vos soins dentaires, vous pouvez opter pour la souscription à une complémentaire santé dentaire. Cette solution permet d’obtenir le remboursement de tous les soins inscrits dans le contrat, sous la forme d’un forfait ou d’un pourcentage.

Une mutuelle bon marché et considérée comme d’entrée de gamme tend à rembourser uniquement 100 % de la base de remboursement prévue par la sécurité sociale.

Une mutuelle un peu plus chère permet d’avoir une meilleure couverture, qui peut représenter 400 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale.

Comment choisir une mutuelle dentaire ?

Plusieurs critères sont à prendre en considération lorsque vous choisissez une mutuelle dentaire :

  • Souhaitez-vous une couverture au pourcentage ou au forfait ?
  • Quels sont vos besoins réels ? Avez-vous des dents en mauvaise ou en bonne santé ?
  • Avez-vous des enfants en âge de porter un appareil dentaire ?
  • Songez-vous à vous faire poser une ou plusieurs couronnes ?

Dans quels cas la couronne doit-elle être remplacée ?

La couronne peut résister à la pression exercée par la mastication ou la morsure, néanmoins, elle doit être remplacée de manière anticipée, dans les situations suivantes :

  • Fissures ou éclats : à la suite d’une morsure dans des objets durs, la couronne se fissure ou s’ébrèche ; 
  • Blessure : à la suite d’un traumatisme physique ou sportif, la blessure peut endommager la couronne ;
  • Mauvaise hygiène buccale : le brossage régulier des dents permet d’éviter la formation de caries.

Pour préserver votre couronne dentaire dure le plus longtemps possible, brossez-vous très régulièrement les dents et utilisez du fil dentaire. Lors du brossage, apportez un soin particulier à votre couronne et aux dents qui l’entourent.

Une fois à la retraite, le nombre de dépenses liées à la santé augmente naturellement et pour y être paré, il est essentiel de souscrire une complémentaire santé dite senior, surtout lorsqu’on perçoit ne petite retraite. En effet, malgré la hausse des actes de santé durant cette période de la vie, la Sécurité sociale ne prend pas toujours en charge la totalité des factures. Comment bien choisir une mutuelle santé pour senior ? À quels tarifs s’attendre ? Est-il possible de conserver la complémentaire souscrite par votre ancienne entreprise ? Existe-t-il des aides financières de l’Etat pour les retraités ? Ce qu’il faut retenir.

Qu’appelle-t-on une petite retraite ?

Selon le site officiel de l’Administration française, « Si vous bénéficiez d’une retraite à taux plein du régime général de l’Assurance vieillesse de la Sécurité sociale, votre pension ne peut pas être inférieur à un montant minimum, appelé minimum contributif. Le montant du minimum contributif varie en fonction de la durée d’assurance retraite et du nombre de trimestres directement cotisés au régime général. » Ainsi, « si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 7 831,24 € par an, soit 652,60 € par mois. »

Quel type de complémentaire santé souscrire quand on perçoit une petite retraite ?

Depuis le 1er novembre 2019, le gouvernement vient en aide aux petites retraites en finançant une partie de leur souscription à une complémentaire santé. Cela passe par l’Aide à la Complémentaire santé (ACS) et la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C). 

Dans ce cadre-là, les dépenses de santé des plus de 60 ans éligibles sont prises en charge, en totalité ou partiellement, pour des actes précis, à savoir :

  • Consultations chez le médecin ;
  • Chez le dentiste ;
  • Soins infirmiers ;
  • Kinésithérapie ;
  • Soins à l’hôpital ;
  • Médication
  • Prothèses dentaires et auditives ;
  • Lunettes ;
  • Dispositifs médicaux (fauteuil roulant, etc.)

Pour avoir droit à cette aide gratuitement ou contre le paiement de très petites mensualités, les bénéficiaires doivent dans un premier temps bénéficier de la prise en charge de leurs dépenses de santé par l’Assurance Maladie et ne pas dépasser certains plafonds de ressources dépendant de la composition du foyer (bénéficiaire, conjoint, concubine, pacs, personnes à votre charge de moins de 25 ans).

Ce que couvre la Complémentaire santé solidaire lorsqu’elle est gratuite pour le bénéficiaire

La Complémentaire santé solidaire est gratuite lorsque le plafond annuel de ressources du bénéficiaire est le suivant et selon le barème applicable au 1er avril 2021 :

  • 9 041 € par an pour une personne seule, soit 753 € de revenus par mois ;
  • 13 561 € par an pour un couple

Ce que couvre la Complémentaire santé solidaire lorsqu’elle est payante pour le bénéficiaire

Avec une participation financière, le montant du plafond de ressources est fixé à 12 205 € par an pour une personne seule, soit 1 017 € de revenus par mois.

La participation financière établie en fonction de l’âge :

29 ans et moins8 €
30 à 49 ans14 €
50 à 59 ans21 €
60 à 69 ans25 €
70 ans et plus30 €

(Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14809

Quelles dépenses doivent être couvertes par la mutuelle après 60 ans ?

Certaines garanties deviennent indispensables lorsqu’on dépasse les 60 ans, aussi, il est important de souscrire une assurance santé qui propose concrètement de telles couvertures :

  • Cardiologie : les consultations auprès d’un spécialiste conventionné secteur 1 coûtent plus de 50 euros, tandis que le spécialiste appartenant au secteur 2 peut fixer librement ses honoraires.
  • Analyses sanguines : la Sécurité sociale rembourse 60 % des analyses effectuées en laboratoire dans le cadre de la prévention ou du diagnostic d’une pathologie. Lorsqu’elles sont effectuées par un médecin, elles sont prises en charge à hauteur de 70 % par la Sécurité sociale.
  • Ophtalmologie : comptez entre 23 et 25 euros pour une consultation, avec 30 % de remboursement par la Sécurité sociale.
  • Dentiste : toutes les informations sont reprises dans l’article « Les tarifs conventionnels » d’Ameli.fr.
  • Audition : comptez 100 euros pour un audiogramme, remboursé à 70 % par la Sécurité sociale sur présentation d’ordonnance et hors dépassement d’honoraire.

Est-il possible de bénéficier de la mutuelle du dernier employeur ?

Depuis 2016, les entreprises du secteur privé doivent légalement proposer une complémentaire santé à ses salariés et participer à hauteur de 50 % minimum aux cotisations.

La loi prévoit que tout salarié partant à la retraite est autorisé à conserver la complémentaire santé de son ancienne entreprise, c’est ce que l’on appelle la portabilité. Dans un tel cas, l’employeur ne doit plus participer financièrement aux cotisations, ces dernières étant également vouées à augmenter. 

Important

Les anciens salariés à la retraite sont bénéficiaires d’une limitation de la hausse des tarifs de leur mutuelle durant les trois premières années et selon le calendrier suivant :

  • 0 % la première année de retraite ;
  • 25 % maximum la deuxième année ;
  • 50 % maximum la troisième année.

Bien choisir une mutuelle à la retraite

Il existe des mutuelles spécialement conçues pour les séniors, avec des couvertures plus adaptées aux dépenses de santé inévitables durant cette partie de la vie. La complémentaire santé adéquate doit prendre en charge :

  • Les frais d’hospitalisation (dépassements d’honoraires, interventions chirurgicales, chambre individuelle) ;
  • Lunettes, aides auditives, prothèses dentaires ;
  • Chirurgies réfractives ;
  • Vaccination pour les voyages ;
  • Cures thermales sur ordonnance ;
  • Aides dans la vie de tous les jours (ménage, garde animaux, etc.) ;
  • Médecine douce, si nécessaire.

Pour une retraite paisible en matière de santé, la complémentaire n’est pas un luxe, mais une nécessité. En choisissant le plan adéquat, mais aussi, et surtout le prestataire le plus qualifié, vos dépenses de santé ne seront plus un souci budgétaire, y compris si vous faites partie de la catégorie des petites retraites.

Prenez toujours le temps de comparer les offres et de demander conseil à un professionnel du secteur.

Les délais de carence sont appliqués par les complémentaires santé sur certaines garanties. Lorsqu’ils sont pratiqués, ils bloquent les remboursements de dépenses de santé pendant une courte période. Il est essentiel de prendre connaissance du fonctionnement de cette condition.

Les délais d’attente ou de carence

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF rappelle qu’ « Il s’agit d’une période, décomptée à partir de la souscription et variable selon les contrats (de quelques jours à 12 mois), pendant laquelle certaines prestations ne sont pas prises en charge par l’assureur. Pendant ce délai, la personne assurée ne pourra pas bénéficier des remboursements pour les prestations concernées. Dans un même contrat, ces délais peuvent être différents en fonction de la nature de la maladie ou des actes médicaux.

Exemples :

  • En cas de grossesse, un délai de carence de 9 mois pour la femme enceinte peut être appliqué pour les garanties telles que les actes d’obstétrique, le forfait maternité ou encore la chambre particulière ;
  • Un délai de carence de 6 à 9 mois peut être appliqué en cas de remboursement dentaire ;
  • Un délai de carence de 7 jours peut être imposé pour bénéficier de l’indemnisation consécutive à un arrêt de travail.

Pour un délai de carence de 3 mois, commençant le 15 janvier, date d’effet du contrat, la protection de l’assuré débutera le 15 avril. Si un événement survient entre le 15 janvier et le 15 avril, l’assuré n’est pas garanti. Si l’événement survient après le 15 avril, l’assureur le prendra en charge.

En cas d’accident, le plus souvent les prestations sont dues dès la souscription. »

Pourquoi les mutuelles pratiquent-elles le délai de carence ?

Cette condition, qui peut ne pas être handicapante lorsque l’assuré s’est bien préparé, a été conçue pour les abus en matière de consommation des remboursements prévus dans le cadre des garanties. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de souscrire une complémentaire santé si vous savez que vous allez avoir des dépenses conséquentes dans un futur très proche !

Bon à savoir

Plus les garanties sont élevées, plus il y a de chance que le contrat de complémentaire comporte un délai de carence. Il est donc fortement conseillé de souscrire à votre mutuelle suffisamment tôt avant un acte médical important.

Il s’applique généralement sur les dépenses les plus coûteuses :

  • Optique ;
  • Prothèses et appareillages dentaires ;
  • Aides auditives ;
  • Hospitalisations (sauf urgence) ;
  • Maternité.

Dans la plupart des cas, cette condition est appliquée uniquement au tout début du contrat, aussi, il est très important de connaître sa durée avant de signer. Pour cela, lisez très attentivement chaque paragraphe des documents qui vous sont remis, afin de trouver l’information.

Selon les spécialistes, les complémentaires santé pratiquant le délai de carence sont préférables à celles qui ne le font pas.

Important

Dans le cadre de la pandémie de Coronavirus, les mutuelles ont supprimé ou réduit les délais de carence. Pour plus d’informations sur le sujet, contactez directement votre compagnie d’assurance santé !

Attention aux délais de carence cachés !

Dans son article « Mutuelles santé : les 8 points clés pour les comparer » Capital.fr rappelle que « Si la plupart des mutuelles qui les pratiquent annoncent la couleur – pas de soins d’orthodontie remboursés dans les six premiers mois de l’abonnement, pas d’hospitalisation prise en charge avant trois mois, etc. –, d’autres ne le stipulent pas clairement (…). Certains assureurs font miroiter des « bonus fidélité ».

Le délai de carence de la Sécurité sociale

La Sécurité sociale applique également le délai de carence, ainsi, lorsqu’un salarié ou une personne indemnisée par Pôle Emploi est mis en arrêt maladie par le médecin, la Sécurité sociale applique 3 jours de carence qui rognent ainsi l’indemnisation prévue par la loi.

Deux exceptions viennent néanmoins confirmer cette règle : pas de carence lorsque l’arrêt de travail se fait dans le cadre d’une ALD (affection de longue durée) et lorsque la personne reprend le travail entre 2 arrêts maladie de 48 heures maximum.

Les mutuelles sans délai de carence

Certaines mutuelles n’appliquent pas le délai de carence, aussi, toute dépense de santé est remboursée dès le début du contrat. Utilisez un comparateur de complémentaire santé pour trouver un prestataire ou alors, contactez un courtier qui vous aidera à choisir la meilleure formule en fonction de votre situation et de vos besoins.

Est-il possible de négocier l’annulation d’un délai de carence ?

Si vous possédez une mutuelle santé et que vous souhaitez changer d’assureur, il est possible de demander la suppression du délai de carence auprès du nouvel assureur. Les conditions à respecter :

  • Choisir une nouvelle mutuelle proposant les mêmes garanties que celle en cours ;
  • La possibilité prévue par le nouvel assureur de supprimer le délai de carence ;
  • Résilier l’ancienne mutuelle au plus tard 2 mois avant la souscription du nouveau contrat.

Les mutuelles d’entreprise ont-elles un délai de carence ?

La loi ANI en 2016 a rendu obligatoire pour les entreprises du secteur privé la mise en place d’une complémentaire santé collective. Cette « mutuelle entreprise » doit fournir une couverture des frais de santé minimale dans le cadre d’un contrat dit « responsable et solidaire » et surtout ne pas pratiquer de délai de carence ! En contrepartie, et s’il respecte les conditions énumérées ci-dessous, l’entreprise peut bénéficier d’exonérations sociales et fiscales :

  • Le contrat doit contenir panier de soins minimum ;
  • Un plafonnement des remboursements en cas de dépassement d’honoraires par les médecins non adhérents au contrat d’accès aux soins ;
  • L’interdiction de la prise en charge de la participation forfaitaire de la Sécurité Sociale, des franchises médicales et des consultations pratiquées en dehors du parcours de soins.

À la recherche d’une mutuelle avec délai de carence, donc un haut niveau de garantie ? D’une mutuelle sans délai de carence pour des besoins de santé urgents ? Quel que soit votre cas, prenez toujours le temps de comparer !

Chaque année, la question hante la très grande majorité des ménages français : à combien va s’élever l’augmentation du prix de leur complémentaire santé ? Rien qu’en 2020, selon l’UFC – Que Choisir, les cotisations des complémentaires santé individuelles avaient augmenté de 5% en moyenne, soit 80 euros par souscripteur moyen et bien plus encore pour les séniors, qui devaient alors débourser jusqu’à 145 euros par mois pour être assurés. Ces augmentations ne sont pas une fatalité, surtout lorsqu’on sait qu’il est tout à fait possible, aujourd’hui encore, de ne pas pâtir de ces hausses difficiles pour le portemonnaie et de faire des économies sur l’assurance santé individuelle. Voici nos conseils.

Prendre le temps de bien comparer toutes les offres qui vous intéressent

Chaque foyer a des besoins différents, en fonction de sa composition (adulte seul, couple, enfants, personnes âgées à charge, etc.), de l’état de santé du bénéficiaire et de ses ayants droit (lunettes, orthodontie, maladie chronique, bonne santé, etc.).

De l’autre côté, chaque compagnie d’assurance possède ses spécificités, aussi, il est essentiel pour un futur assuré de prendre le temps nécessaire afin de décortiquer littéralement les offres et couvertures proposées.

Profiter des avantages « nouveaux clients »

Comme tout commerce qui se respecte, les compagnies d’assurance ont intérêt à comptabiliser le plus grand nombre de clients possibles. Pour y parvenir, mais aussi et surtout pour convaincre les prospects de leur sérieux et de leur fiabilité, elles proposent une pléthore d’avantages réservés à leurs nouveaux clients.

Tarifs plus doux durant les premiers mois de souscription, couverture étendue, les nouveaux clients sont parfois bien plus avantagés que ceux de plus longue date !

Des changements d’assureur santé plus faciles

Dans son guide « Tout savoir sur les complémentaires santé », le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance rappelle que « Depuis le 1er décembre 2020 les assurés peuvent résilier, après 1 an de souscription, leur contrat de complémentaire santé, à tout moment, sans frais ni pénalité. Auparavant, cette possibilité ne pouvait être exercée qu’une fois par an, avant la date d’anniversaire du contrat, sous peine de payer des pénalités.

Concrètement, pour résilier votre complémentaire santé vous devez notifier à l’organisme qui gère votre complémentaire, votre souhait de résilier. Cela peut être fait par courrier (il n’est plus obligatoire que ce dernier soit envoyé en recommandé avec accusé de réception), par mail ou via votre compte client si cela est prévu par l’organisme, ou bien encore directement lors d’un rendez-vous physique.

  • Dans certains cas (mariage, divorce, décès du conjoint, changement de profession, etc.), l’assuré n’a pas besoin d’attendre la fin de sa première année de contrat pour résilier sa complémentaire sans frais.
  • La résiliation prend effet 1 mois après que l’assureur en a été notifié.
  • Comme c’est le cas par exemple pour un changement de banque, si vous résiliez votre complémentaire pour en changer, votre nouvel organisme assureur peut prendre en charge si vous le souhaitez, les démarches de résiliation auprès de votre ancien assureur.

Choisir uniquement les garanties dont vous avez besoin

Les garanties pèsent lourd dans la balance lorsqu’on souscrit une complémentaire santé, aussi, il est important de choisir le niveau adéquat avec vos besoins et ceux de vos ayants droit, si vous en avez.

Rappel des garanties essentielles, généralement considérées comme minimales offertes par les complémentaires santé :

  • Prise en charge du forfait hospitalier (18 € par jour en clinique ou hôpital, 13,50 € par jour en psychiatrie)
  • Intégralité du ticket modérateur pris en charge sur les actes médicaux remboursables par l’Assurance Maladie
  • Soins dentaires pour prothèse et orthodontie pris en charge à hauteur de 125 % des tarifs de la Sécurité Sociale
  • Prise en charge pour les lunettes (100 € corrections simples, 150 € corrections mixtes et 200 € corrections spécifiques).

Bon à savoir

En accord avec la Mutualité française et les institutions de prévoyance, la Fédération française de l’assurance a mis en place un dispositif permettant aux Français assurés de bénéficier d’un remboursement de 4 consultations chez un psychologue, dans la limite de 60 € par séance et par bénéficiaire. Les consultations prises en charge dans le cadre de ce programme doivent avoir lieu entre le 21 mars 2021 et le 31 décembre 2021.

Quant aux garanties optionnelles, nombreuses, elles sont à sélectionner en fonction de vos besoins. Voici quelques exemples délivrés par le site Ooreka :

  • Prime pour la naissance d’un enfant ;
  • Prévoyance : garantie invalidité (versement d’un capital ou d’une rente) ou incapacité temporaire (indemnités journalières) ;
  • Assistance : conseils (téléphonique), aide-ménagère, rapatriement, garde d’animaux, etc. ;
  • Forfait obsèques ;
  • Remboursement d’actes de « médecines » non encore reconnues par la Sécurité sociale : ostéopathe, acupuncture, etc. ;
  • Remboursement de chirurgie de la vision ;
  • Remboursement de prothèses dentaires hors nomenclatures (implant par exemple).

Auxquels nous pouvons ajouter :

  • Remboursements plus importants en cas d’hospitalisation,
  • De besoins optiques (lunettes, lentilles),
  • D’actes d’orthodontie.

Modifier les garanties de son contrat en cours pour plus de rentabilité

Si vous constatez que le niveau de garantie est trop élevé par rapport à vos besoins, il est tout à fait possible de demander une modification. Dans une autre mesure, si vous ne souhaitez pas modifier vos garanties en cours, pourquoi ne pas tout simplement en profiter ? Profitez d’avoir une « bonne mutuelle » pour demander un bilan de santé complet auprès de votre médecin, prenez rendez-vous chez le dentiste pour prendre soin de vos dents, d’un ophtalmologue pour un bilan oculaire, etc.

Si la santé n’a pas de prix, à l’heure actuelle, il est important qu’elle ne coute pas trop cher. Les options ne manquent pas pour bénéficier d’un contrat de complémentaire santé efficace, mais aussi doux pour le budget de votre foyer. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence ou tout simplement de profiter à 100 % des garanties offertes par votre contrat afin de justifier chaque euro investi dans un tel dispositif.

En cas de doute, utilisez un comparateur de mutuelles fiable, reconnu pour la qualité des informations délivrées.

Il peut être difficile de faire la balance entre vos besoins réels en matière de santé et le prix que vous payez chaque mois pour bénéficier d’une couverture pertinente auprès de votre complémentaire santé. Grâce à l’enquête de la Mutualité Française sur l’évolution annuelle des cotisations, voici tous les éléments à prendre en considération pour bien comprendre ce que vous payez chaque mois pour votre assurance santé et la manière dont chaque cotisation est utilisée par votre assureur.

Que dit l’enquête de la Mutualité Française sur l’évolution annuelle des cotisations ?

À découvrir ici dans son intégralité, y compris les sources de chaque information, voici ce que nous apprend l’enquête de la Mutualité Française sur l’évolution annuelle des cotisations :

  • 32 mutuelles ont participé à l’enquête, couvrant 13,9 millions de personnes en complémentaire santé (8,4 millions en contrat individuel et 5,5 millions en contrat collectif).
  • Sur l’échantillon des mutuelles qui ont participé à l’enquête, l’évolution moyenne des cotisations en 2021 est de + 2,6 % (elle est plus faible en individuel (+ 2,1 %) qu’en collectif facultatif (+ 3,6 %) et en collectif obligatoire (+3,3 %). Cette évolution correspond à l’augmentation moyenne annuelle des dépenses de santé des mutuelles sur les 10 dernières années et 1 mutuelle sur 5 n’augmente pas ses cotisations.
  • Le principal facteur explicatif de l’évolution des cotisations est l’augmentation des dépenses de santé estimée par les mutuelles pour 2021. En effet, pour 2021 la Mutualité Française prévoit des dépenses de santé qui s’inscriront dans celles constatées les précédentes années, amplifiées par un rattrapage des soins.
  • Pour 2020, les moindres dépenses de santé du fait du covid ont été compensées par la taxe mise en place par le gouvernement

Ce que nous apprend également l’enquête :

En 10 ans, les complémentaires santé ont augmenté leurs remboursements aux adhérents de 29 %.

Les mutuelles demeurent majoritaires sur le marché de l’assurance santé, représentant 50 % des cotisations collectées en 2019. La santé représente 85 % du chiffre d’affaires des mutuelles (49 % pour les institutions de prévoyance et 6 % pour les sociétés d’assurances privées).

À la question « où vont vos cotisations ? », l’enquête nous apprend que pour 100 € de cotisations :

  • Dépenses de santé remboursées par les mutuelles : 69,4 €
  • Taxes : 14,7 €
  • Frais de gestion, services et actions sociales : 14,3 €
  • Réserves prudentielles : 1,6 €

Plus en détail :

  • Hospitalisation : 16,1 euros ;
  • Taxes : 14,7 euros ;
  • Dépenses optiques et dispositifs médicaux : 13,8 euros ;
  • Soins dentaires : 10,2 euros ;
  • Médicaments : 9,9 euros ;
  • Médecins et sages-femmes : 9,3 euros ;
  • Immobilier (sièges, agences), systèmes d’information, services (tiers payant, réseaux de soins, prévention, action sociale) : 8,4 euros ;
  • Salaires : 5,7 euros ;
  • Soins infirmiers, kinésithérapie, etc. : 5,3 euros ;
  • Analyses de laboratoires : 2,6 euros ;
  • Participations aux frais (accouchements, funéraires, etc.) : 1,6 euro ;
  • Transports sanitaires : 0,6 euro ;
  • Publicité : 0,2 euro ;
  • Réserves prudentielles : 1,6 euro.

Quant aux retours sur cotisations aux adhérents et la part réservée aux frais de gestion :

En 2019, les mutuelles reversent aux assurés 79 % de leurs cotisations (hors taxe) sous forme de prestations (hors frais de gestion des sinistres).

Concernant les frais de gestion, les mutuelles ont vu leurs frais de gestion baisser de 1,4 % en 2019.

Quelle est la part de marché de chaque forme d’assurance santé ?

Mutuelles, sociétés d’assurance, institutions de prévoyance se partagent le marché de la couverture santé en France. L’enquête nous apprend ainsi que les mutuelles demeurent majoritaires sur le marché de l’assurance santé, représentant 50 % des cotisations collectées en 2019. La santé représente 85 % du chiffre d’affaires des mutuelles (49 % pour les institutions de prévoyance
et 6 % pour les sociétés d’assurances privées).

Qui finance les complémentaires santé et assurances maladie obligatoires ?

En 2019, la consommation de soins et de biens médicaux s’est élevée à 208 milliards d’euros. Elle progresse de + 2,1 %, contre + 1,6 % en 2018, du fait de l’évolution des soins hospitaliers.

Le financement des complémentaires santé :

Votre complémentaire santé est uniquement financée par les cotisations de ses adhérents, dont vous faites partie.

Quant à l’assurance maladie obligatoire (par exemple, le régime général de la Sécurité sociale), elle est financée de plusieurs manières :

  • À hauteur de 33 % par la Contribution Sociale Généralisée (CSG) ;
  • À 35 % par les cotisations sociales ;
  • 28 % par les divers impôts et taxes.

Qui prend en charge les dépenses de santé des Français ?

Entre 2018 et 2019, pour l’ensemble des organismes de complémentaire santé, la croissance des prestations est supérieure à celle des cotisations : 2,4 %, contre 1,9 %.

Les chiffres en détail des prestations :

  • Mutuelles : 6,5 %
  • Instituts de prévoyance : 2,6 % ;
  • Assurances : 4,3 %

Les chiffres en détail des cotisations :

  • Sécurité sociale – État et CMUc : 79,7 % ;
  • Organismes complémentaires : 13,4 % ;
  • Ménages : 6,9 %.

L’évolution des dépenses des complémentaires santé, hors frais de gestion

En 10 ans, les complémentaires santé ont augmenté leurs remboursements aux adhérents de 29 %, passant de 23 milliards d’euros en 2009 à 30 milliards en 2019.

Bon à savoir

Les salariés sur le point de partir à la retraite sont légalement autorisés à jouir du contrat collectif de santé mis en place par leur entreprise. Concrètement, y compris si vous ne faites plus partie des effectifs actifs de l’entreprise, vous restez couvert à titre individuel, pendant une période de 6 mois après votre départ à la retraite. Notez toutefois qu’en optant pour cette solution, la cotisation, qui devient entièrement à votre charge, risque d’augmenter tandis que certaines garanties perdent de leur intérêt.

Si vous êtes à la recherche d’une meilleure complémentaire santé afin de changer de prestataire, prenez en considération les informations apportées ci-dessus par la Mutualité Française pour une meilleure compréhension.